Cette semaine chargée, réception de tant de belles choses, qu’il serait ardu de tout décrire en détail, mais Songazine ne lâche rien, esquif numérique et un poil culturel naviguant dans les eaux foisonnantes des créations musicales, aussi invasives que les algues vertes mais assurément mille fois plus bénéfiques et agréables.

Ce court préambule étant édicté, voyons ce qui chatoie, rutile, scintille dans nos filets (et désolé pour les jolis poissons que nous aurions laissé s’échapper).

Bleu glacier avec des reflets indigo

L’album Memoria de Trentemøller (remarquez le ø qui nous rappelle que le monsieur vient de Copenhague).

Ambiances sombres et planantes mais terriblement belles, électro et pop et indie, des instrumentaux comme de belles interprétations vocales : rien à redire c’est superbe.

Encore une fois, on se pose la question : comment de la musique de cette qualité n’est pas proposée au plus grand nombre des humains ?

La réponse est €€€€€€€, ladies and gentlemen !

En concert le 8 mars à Paris (La Cigale).

Vert émeraude alternant variations céladon

Mischa Blanos est un autre orfèvre de l’electronica…

Il nous offre la B.O. d’un énorme classique du théâtre, aka la Cantatrice Chauve de Ionesco, voici The Bald Soprano.

Très inspiré et inspirant, décalé et surprenant cet EP donne envie de revoir la pièce et on s’interroge comment se marient en live l’interprétation musicale et le jeu. En tout cas, on peut relire le texte et se passer la musique.

L’artwork est soyeux et étrange à la fois, on a aimé aussi.

« Finale », je le verrais bien illustrer un court-métrage évoquant la fin du monde potentielle (mais ceci est très subjectif).

Orange mordoré

Malgré les envois réguliers et patients de Fire Records, je n’avais pas encore parlé de Modern Studies (je les remercie bien évidemment et j’en suis désolé)

L’artwork de leur album « we are there » m’a tapé dans l’œil cette fois-ci. J’adorerais l’avoir en grand encadré dans mon salon !

Et la musique ? Que diable, Songazine : fais ton boulot !

Ok, OK, ceci est de la pop indie fine et délicate. Oui, du travail soigné et méritant d’être partagé pour des oreilles sensibles et des cœurs délicats.

C’est dit.

Mais vraiment, l’artwork de la pochette me plaît bien.

Noir mat avec des touches arc-en-ciel

On aime, on suit, on est fan de 808 DOT POP, le roi de la TR808 et des synthés qui sonnent-claquent (c’est l’inverse de claquent-sonnent, vous l’aurez remarqué) comme on adore.

Alors sa livraison est un paquet cadeau à surprises !

Suncatcher est écrit sur le joli papier ;

Le producteur belge, aka Passenger S, n’est pas avare de son travail (et nous on aime ce pays, on l’a déjà écrit mille fois).

3 morceaux « Catching The Sun », « Looking For The Sun » et « As Stars Go the Sun » qui sont quatre fois édités et remixés.

On a le choix, comme pour les élections, mais … en mieux !

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Argenté argenté argenté (mais pas trop)

Douceur dans l’EP de Klangstof, Ocean View.

Trois néerlandais d’Amsterdam vous font ressentir le calme et l’apaisement. Nul besoin d’inhaler les volutes des cigarettes coniques vendues dans les bons commerces de leur ville, l’on est zen avec son casque.

Grève du métro le jour des départs en vacances ? Ha ha !

Guerre en Ukraine ? LOoooooL.

J.O. sur neige artificielle de la honte et du toc ? WTFFFFFFF.

Et puis, mettre un nounours sur sa pochette, c’est coooool.

Limite de passer en mode sieste relax, votre serviteur.

***

Palette it be ?

80 mails par jour.

Qu’en reste-t-il ?

Les messages sympathiques, une sélection plutôt indie pop électro avec des accélérations rock, les contacts presse et RP connus, les coups de cœur pour de beaux artworks.

Saisir son AZERTY le weekend et dépeindre une poignée de sons multicolores, un arc-en-ciel dans la grisaille.

C’est déjà ça !

Jérôme « Caran d’Ache » V.

 

 

 

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