(crédit photos Léonard Titus)

Action ! Voici l’un de nos coups de cœur de ce début 2022.

Quand on reçoit un communiqué de presse fort bien écrit, on le remarque sans hésiter, et on se dit « bigre » il va falloir se surpasser pour rédiger son article (si l’on ne pompe pas le communiqué de presse bien entendu !).

Go !

Animal Triste, le sien, a été rédigé par Caryl Férey, grand et bon auteur de nombreux romans noirs : du « level » comme disent les gamers ! Et je me permets donc d’en citer l’incipit : Le rock ne compte pas ses morts, il relève les blessés.

Not bad, hey ?

Avec leur nouvel album Night of the loving dead, ce groupe n’est ni mort, ni blessé mais bien vivant et prêt à en découdre. OK, ils font dans le rock noir, noir, noir, plus crépusculaire que le niveau standard de l’électricité hexagonale et nous, justement on aime ça !

En échangeant avec eux, lors d’une rencontre animée et chaleureuse, il est facile de se rendre compte que l’on a affaire à des passionnés de la musique aussi belle qu’une nuit sans lune.

Leur deuxième album est lancé, voici : Night of the loving dead (quel titre !), il est empli de fureur, de colère, de mélancolie, d’accords mineurs et d’ambiances sombres au possible : bravo !

Nous apprenons avec plaisir qu’ils ont déjà reçu les honneurs de critiques dans Libération ou Le Monde, et d’autres viendront sûrement saluer cette belle réussite de jais sonique et irréprochable.

L’auteur de ces lignes partage avec eux les mêmes références : Joy Division, New Order, la biographie de Peter Hook, Nick Cave, on en passe et l’on vient à parler de Mark Lanegan ou Black Motorcycle Rebel Club (BRMC). Et à propos de ces derniers, Animal Triste a eu la joie de se voir proposer par le brillant Peter Hayes une partie de guitare pour le titre Tell me how bad I am.

Ce « partenariat » (désolé pour le terme), fut possible grâce au culot du groupe qui les a contactés par la magie d’Internet et l’étincelle de la chance provoquée (quand on ose, ça marche, parfois !). Titre par ailleurs totalement excellent, presque un classique immédiat, accompagné d’un clip qui vaut le détour : du « level », on vous le dit !

Et cette pochette, quelque peu mystérieuse ?

Jolie création de Léonard Titus, graphiste et photographe doué…

Vous y reconnaîtrez le A -pour Animal- triangulaire en haut, où la lune s’encadre le T -pour Triste- en bas qui se consume. Un poil loups-garous ? En mode vampires ? Attaque de zombies ?  

Six musiciens, venant de Rouen, aguerris et motivés.

En tout cas, sincères et talentueux, une bande de quadras qui n’a pas à chercher à séduire la gloire facile et la compromission.

Un disque entier et beau, qui touchera un public à la recherche de ces perles rares et noires du rock que l’on aime glaner au fond des mers.

Jérôme « not so bad I am ? » V.

 

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