Dans la catégorie musiciens, il y a les batteurs, les violonistes, les guitaristes, les pianistes, les flûtistes… Lior Shoov, elle, est ukuléliste, steeldrumiste, humanbeatboxiste, clochiste, tuyautiste, et même… sacplastiquiste.

Et oui, je suis certaine que peu de personnes ont déjà entendu un solo de sac plastique. Hier soir, à l’auditorium de Bourges, nous, on a eu la chance d’en écouter deux, et c’était magnifique.                                                                               IMG_1837   IMG_1838

 

Lior Shoov, un corps filiforme qui semble élastique, est d’origine israélienne, avec un joli accent qui fait qu’elle peine à prononcer les « u » (mais elle en rigole), et une voix qu’on pourrait penser, si on ne l’avait pas vue physiquement, sortie d’Afrique noire, à la Coumba Gawlo, avec du grain et des imperfections. Et c’est ça qu’on aime chez elle. Tout semble spontané. Ses chansons sont tantôt en français, tantôt en anglais, tantôt dans sa langue maternelle. Un voyage à elle seule.

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Elle se livre dans une chanson de présentation, nous évente avec un tuyau, s’amuse avec tous les objets qu’elle trouve pour les faire résonner, joue du ukulélé et des cloches en même temps, tout en chantant…et le public est suspendu à elle toute entière : mains, pieds, lèvres, visage…

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Mimiques soulignées et désir de faire rire ou sourire, corps exagérément en mouvance, c’est normal, Lior est clown de formation.

Cette petite demi-heure fut vraiment trop courte mais l’artiste a réussi en ce laps de temps à couvrir toute l’étendue de son talent et à nous offrir un instant de bonheur simple.

En fait, je crois qu’elle est ça, Lior… elle est… bonheuriste.

Violette, néologismiste.

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