(photo : Shannon and the Clams, mais là pas déguisés !)

Je reviens tout juste du FIBD (festival international BD @Angoulême) et me voici devant la liste impressionnante des mails non lus à destination ce modeste webzine !

 

Que faire, si ce n’est une sélection à la hache, tel un glyphosate devant des limaces, au reste d’occire des coccinelles et des papillons blancs.

Voici ce qu’il est resté d’un tri forcément sélectif mais néanmoins biaisé.

Tourist (à la piscine)

C’est ballot mais j’ai trouvé le clip made in Tourist pour la track Valentine, natation synchronisée très jolie et humanisée, fort joli, très mimi et rafraîchissant, en illustration d’une chanson charmante et entraînante -n’est-ce point gentil cette punch line adoucie-

Voilà un début de post très peaceful

Avant y’avait UTA pour s’envoler loin, maintenant y’a UTO

Je lis que « Art&Life » est le nouveau single du duo français UTO qui annonce leur 2e album « When all you want to do is be the fire part of fire », dont la sortie est prévue le 12 avril sur InFiné.

Ces deux-là sont hors des normes et tracent un sillon zigzaguant que l’on aime à suivre, tel un agriculteur bio qui aurait quand même touché des subventions de l’UE et un salaire décent, donc fête cela avec un bon coup de calva (mérité).

Sages Comme Des Sauvages va tout réparer

Ces deux-là sont un peu comme UTO mais en moins électroniques, pour autant tout aussi uniques et nous offrent une jolie chanson entraînante ; je cite le CP : « Répare ou Pas, premier single du troisième album de Sages comme des sauvages est un hymne en forme de question. On le répare ou pas ? Face à un monde plein de vices de fabrication et de malfaçons, le duo se demande si ça vaut encore la peine de raccommoder tout ça. Notre société n’est-elle pas semblable à une vieille imprimante à l’obsolescence programmée qui refuse d’imprimer en couleur ? »

Pas mal, non ?

Whispering Sons, ce n’est pas pour les enfants

Le 23 février sera lancé dans la mare, l’album « The Great Calm » des Whispering Sons, qui se livre après plusieurs écoutes ; il s’agit de chansons sensibles et déchirées, portées par une voix qui fait des confidences délicates sur des rythmes nerveux ou encore haletants ; des guitares fracassées et une bonne basse qui tracent leur chemin en mode full indie, de la belle ouvrage dans ce registre. Beaucoup de tension dans les 12 tracks qui, on l’a dit, se méritent et ne sont pas à écouter d’une oreille distraite, bien au contraire.

Quelques adjectifs en vrac pour vous situer tout cela ;

Belge. Post-punk/ new wave. Pas évident. Romantique en diable. Sensible et à fleur de peau. Bref, interdit aux moins de 18 ans, aux bisounours et à… ceux qui n’auraient pas lu Baudelaire ?

Le single « Walking, Flying » vous mettra l’eau à la bouche si vous êtes fans des Cure, New Order, voire de The Fall.

On se dit enfin que certains sortent de la musique sans aucun effort comme du dentifrice d’un tube (je reste poli), et que des gens comme les Whispering Sons se font mal pour produire… de l’art.

 

Shannon and The clams partent dans l’espace

Place à de la joie de vivre et de la fantaisie avec le single « The Moon Is In The Wrong Place » qui annonce un album du même nom (en Mai, on a le temps de voir le dégel !). Shannon and The Clams nous apparaissent comme joyeux et délirants.

Musique rock surf punk un peu psychédélique et bordélique aussi, le tout produit à Nashville par leur collaborateur de longue date Dan Auerbach, le guitariste-chanteur et maître d’œuvre des Black Keys, The Moon Is in the Wrong Place sera leur septième album. A suivre… au-delà de la stratosphère !

Laryssa Kim : le management interculturel

J’avais oublié de parler de cet album : « Contezza » de Laryssa Kim, une italo-congolaise vivant à Bruxelles (déjà un sacré mix).

Voilà un opus à écouter en mode zen, un jour de veille de rentrée après les vacances, cela vous apaisera.

Une malle-surprise qui comprend des ambiances éthérées, étranges, tropicales, sentimentales et il m’est soufflé qu’elle utilise sa voix comme instrument avec des effets et des boucles. Des instrumentaux comme des chansons de cathédrale, pleines d’écho « large hall », très lentes et antalgiques.

Elle assure, Laryssa Kim !

GA-20 ? A poils !

Punaise, c’était hier soir.

Le trio rock-soul de Boston GA-20 a dû enflammer la Boule Noire, Paris, hier soir, ces gars-là savent manier les accords du Diable ;

Alors on vous montre leur clip de la chouette chanson Fairweather Friend qui démontre que boycotter son coiffeur est une option pour certains, non incompatible avec le fait d’être d’excellents musiciens.

The Cinelli Brothers, paon dans ta g***

On termine par du grand art ; album au titre oxymore comme à la couverture élégante « Almost Exactly… », qui se situe dans la catégorie « classieux et chic ».

The Cinelli Brothers ont digéré la Motown, le Blues, les 70’s et sont experts dans une musique qui semble couler de source tout en étant empreinte de chaleur humaine et- comme disait Nino Ferrer dans sa complainte « je veux être noir »- pour transmettre le feeling et les références américaines de la musique qui est née là-bas et nous enchante encore aujourd’hui.

 

***

Cela sera bon pour aujourd’hui, j’ai reçu 11 mails pendant la rédaction même de ces quelques lignes, mais je ne craque pas encore !

Jérôme « curiosity killed the cat » V.

PS : vous ne voudriez quand même pas que je vous fasse un report du FIBD, non ? #toomuch #repos #cool

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