Dans un grand ouf de soulagement l’année 2021 va se terminer crispée, énervée à l’image de certains meetings politiques, qu’on en finisse ! 

La culture ayant été malmenée cette année encore, sale temps pour les Macoumba, ou autre Banana Disco Club, elle aura apporté tout de même  ce qu’il faut de fulgurance pour être une bonne cuvée, sur les films livres ou musiques. 

Le cinéma à bien faillit crever du covid, essoufflé le 7 -ème art à frisé la réanimation, le dernier James bond, prémonitoire avec son “no time to die”, pas le temps de mourir pour les québécois du fond qui ont gagné le prix de la traduction, mais Bernard Pivot et Jacques Toubon grands fans de James Bond ont remis de l’ordre pour proposer un titre plus mieux que meilleur « Mourir Peut Attendre », bien plus classe que « pas le temps de mourir »

Impatient de découvrir ce bal d’adieu au personnage incarné par Daniel Craig, force est de constater que Sir Craig est toujours aussi froid et habile avec ses chaussures taille 44 qu il s’empresse de coller une nouvelle fois dans les arrière-trains des méchants, un bon divertissement, Mr bond y est plus violent que la violence elle-même, plus classe qu un smoking sorti du pressing.

Cette dernière bagarre de Mr Craig  va permettre de passer le flambeau à un autre agent, qui sera ? Iel est sûr de rien…. 

Dune aussi a eu chaud aux miches, aussi chaud qu’une soirée au Macoumba, covidé, le film aura l’honneur des salles obscures in extremis, les distributeurs du film demandant une sortie en streaming, comme une vulgaire série Netflix ou Amazon.  

Le film est grandiose et silencieux, c’est une réussite en tout point, pour le fan du livre, enfin Dune a réussit son envol, Denis Villeneuve devenant l’égal d’un Peter Jackson avec son Seigneur des Anneaux, réputé inadaptable bravo.  

Dans les déceptions, on notera le OSS 117, peu drôle et convenu, cependant Jean Dujardinoss 117 aura eu le privilège de faire revenir le public dans les salles sombres, et ça c’est une belle performance .

Enfin, dans les bonnes surprises le director’s cut  « Snyder Cut » de justice League 4 heures tout de même, passe comme une lettre à la poste et remet les pendules à l’heure avec son remontage cohérent, faisant passer le film original de 2017 pour un film sans saveur ni popcorn.  

Zack Snyder toujours lui, (man of the year 2021?)  Sort 2 films pour le prix d’une histoire avec Army Of The Dead puis Army Of Thieves, dans l’un un braquage de coffre-fort dans un Las Vegas beaucoup trop covidé, variant très vorace type zombie  ! Et dans l’autre un spin off du même film avec un expert en coffre-fort, deux bons films étonnants.  

Musicalement 2021 aura été l’année des rééditions, Black album de Metallica, 30 ans après puis Blood Sugar Sexe Magik des Red Hot Chili Peppers, ou Nevermind de Nirvana, mais si souvenez-vous le bébé sur la photo !  

Quel plaisir de se replonger dans ces rééditions et de se dire que 30 ans après ces albums étaient dans votre chambre d’ado, tous cheveux longs dehors( j’ai des preuves photographiques de mes cheveux longs)  

En parlant de nostalgie et allons y.… de  dépression, et du chiffre 30, habile transition vers le nouvel album d’Adèle, 30.

Attention tout de même, ne pas trop l’écouter en boucle seul, quand il pleut.

Il contient une bonne dose de seum comme disent les jeunes, c’est bien chanté, c’est bien emballé mais Mama Mia que c’est triste.

Elle gagne son statut de diva de la chanson pop, c’est beau, bien orchestré. 

On me signale actuellement une promotion un mètre de corde acheté 1 mètre de corde offert pour l’achat de l’album d Adele, on ne sait plus quoi faire pour vendre des disques !  

Au rayon des couillus de la saturation, Gojira le groupe français a fait fort avec son album Fortitude, gagnant ses galons de groupe respecté, mondialement avec un album fichtrement bien foutu, forçant même la comparaison avec Sepultura et son album hyper créatif Roots qui avait propulsé le band au banc des super groupes !  

Du côté des chanteuses qui ont l’air d’aller bien, on notera l’excellent album de Zaz avec une prise de risque stupéfiante et pour le moins inattendue, à savoir le duo avec le chanteur de Rammstein, Till Lindemann sur une superbe chanson en duo, célébrant le « jardin des larmes », magnifique chanson qui emballe un album remarquable de bout en bout.  

Dans les beaux ouvrages littéraires le livre très documenté de Mr Poupaud, « Electrique » est une réussite sur le travail qu’a fourni ce grand monsieur de la musique, avec Johnny ou FFF, ce livre est indispensable à tous les candidats de télé réalité qui pensent que faire de la musique c’est “easy”

Dans son livre on apprend bien une chose, il n’y a que le travail qui paie, et que même après avoir été l’idole de l’idole des jeunes, il faut repartir au charbon et refaire ses preuves.

Enfin, le livre « Fissuré » de Mr Delachenal est un témoignage émouvant sur le sort d’un humanitaire en Haïti qui affrontera un tremblement de terre, or le le dit tremblement de terre n’est pas forcément le plus dur à supporter… à lire ABSOLUMENT 

L’année se termine, une de plus que les autres n’auront pas! On se surprend à rêver à 2022, avec son Mondial au Qatar, ces festivals sans jauge et sans masque, sans attentat, et laisse entrevoir encore de belles surprises avec les élections.

Réveillez moi quand tout sera terminé, je file voir des potes jouer dans un bar au fin fond de l’Essonne, leur dernier concert de l’année avant…

Il n’y aura probablement personne, mais bon… on boira des bières entre potes, on refera le set en accusant le carrelage qui reverbe le son, l’ingé son sourd de l’oreille gauche qui nous racontera que Deep Purple en 74, c’était carrément mieux que Metallica.

Finalement quand on y pense c’est pas si mal comme soirée, vivement 2022

 PY

 

 

 

 

Dans le dossier :<< L’Histoire d’A.Les coups de cœur 2021 de Thierry B. >>
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