2021, 2021… sous tes masques imposés, on a vraiment eu du mal à respirer. Mais fort heureusement, les élastiques dégagent bien les oreilles, et on a pu continuer à nous délecter de musique, nouveautés ou pas… De mon côté, je ne dirais pas que ça a été une année folle d’écriture de chroniques. J’étais assez occupée à couver un petit bout de chou qui pointera bientôt ses oreilles. Mais je lui ai quand même fait faire quelques découvertes, in utero (ah non, tiens, il n’a pas encore écouté Nirvana !).

Il a écouté Brassens, centenaire oblige. Et puis Barbara, que son papa s’est mis à siffler non stop… du classique français, mais il faut bien lui aiguiser les oreilles et lui donner des références. Des bases, quoi.

Ce bébé a aussi découvert de jeunes recrues de la chanson : Vaslo, prix George Moustaki, a délicatement posé sa Première pierre dans sa mémoire.  Il construira des châteaux de cette pop-folk et surtout, de cette poésie enivrante. Et d’ici quelques années, quand la décence éducative le permettra, il regardera ce sublime clip.

Cette année, bébé a aussi découvert Heu, sa voix d’une douceur incomparable et ses textes en forme de soleil qui méritent d’être bien plus connus dans l’Hexagone :

Nul ne saura dire si c’est les hormones de grossesse ou cette profondeur des textes alliée à un flow poétique incroyable que j’ai toujours aimés chez cet artiste, ou bien un peu des deux, mais j’ai beaucoup pleuré sur ce dernier album de Ben Mazué, et encore plus sur ce titre ajouté à l’occasion de la réédition de l’album Paradis : Des nouvelles. Voilà, mon fils, je te présente un homme qui sait se mettre à poil, et qui hérisse les tiens au passage. Je t’imagine ou je te rêve aussi sensible et aussi amoureux des mots de notre si belle langue française.

En 2021, j’ai beaucoup chaloupé grâce à Gaël Faye. Il m’a fait chalouper partout, dans ma douche, dans mon salon, dans ma voiture (et bébé avec !) mais m’a aussi fait chavirer, sur scène au Printemps de Bourges puis lors d’une rencontre aux Francos de la Rochelle. Cet homme est grand, très grand. Une vie de combats sur laquelle on devrait tous prendre exemple.

2021 aura aussi été l’année Hervé, et je n’ai pas dérogé à la règle. Cet artiste, que j’avais pu découvrir au début de l’année 2019 au Chantier des Francos, et qui m’avait hypnotisée aussitôt monté sur scène, avec son petit déhanché devenu désormais célèbre. En boucle, ce Monde Meilleur dont je continue à rêver, et en boucle, toutes les chansons d’Hervé.

Et pour finir sur une note « doudou »… voilà ma chanson douceur de 2021. Quand Eddy de Pretto et Yseult t’encouragent à faire une Pause, t’écoutes la chanson en boucle et tu t’arrêtes un peu. De toutes façons, t’as pas le choix, t’es trop occupée à fabriquer une vie.

Violette et petit bébé.

 

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