hoshi

Outch, ça pique !

Hier, sur la scène du Flow – la péniche parisienne, Hoshi nous a piqués en plein coeur.

C’est d’abord venu de sa voix. Rauque, forte et éraillée. Ca a pénétré les oreilles, ça a fait tout chose dans le ventre.

Ensuite, c’est monté au cerveau. On a percuté les paroles et ça a donné des frissons. Bouleversé le coeur.

hoshi

Avec ses textes, Hoshi vise juste. Brute, parfois trash, elle crie ses espoirs et ses doutes ; elle chante ses réflexions et sa rage. Elle écrit ses amours, dessine sa tendresse et esquisse une réelle mélancolie. Hoshi chante en français. Elle évoque les gens, des scènes de vie, des histoires de grandes personnes, et d’autres de plus petites. On entre avec finesse et pudeur dans un univers loin d’être rose.

« Il suffit d’y croire« , son premier album vient de sortir et on vous parie que vous nous en direz des nouvelles !

Avec « Manège à trois« , on assiste à une douloureuse rupture : « Vas y, balance ce qu’il a de plus que moi. […] Tu diras à nos gosses que Papa est parti ! »

« Je pense à toi » et « Femme à la mer » reflètent les souvenirs d’un amour déçu. « Plus je bois, plus je bois ; plus je te vois, plus je bois, plus je te vois, plus je me noie. »

Et « Ma merveille » est une douce ode à sa mère : « Toi ma mère, veille sur moi encore« .

Les rythmes sont percutants et nous entêtent. Ils oscillent entre la chanson française, le rock, et la pop.

 

Anne-Laure, comme Hoshi, à fleur de peau

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