Hoboken Division : Psycholove (is all)

Pourquoi aime-t-on un disque, un groupe ? C’est assez mystérieux, si l’on y réfléchit quelque peu…

La réponse est dans le vent, l’air du temps, le mood du moment, les références culturelles ou affectives de chacun d’entre nous !

En tant que rock critic un peu buriné (plus de 2000 chroniques au compteur… and counting), je me fie à la fois à mes intuitions, du coup de cœur souvent instantané et bien évidemment à mon stock costaud de réminiscences musicales, sorte de  grenier -absolument sans poussière mais mal rangé- dans lequel se tassent moult albums, éclairés par des biais cognitifs avérés, des souvenirs agréables et des concerts mémorables ; un zeste de mauvaise foi, avouons-le pour vouer aux gémonies les styles que je feins d’ignorer et mieux me concentrer sur mes genres favoris !

Ceci étant posé, CQFD, je vous parle ici et maintenant de façon laudative de l’album Psycholove du groupe Hoboken Division.

L’artwork bicolore, un portrait de femme (et belle, si l’on a encore le droit de s’exprimer ainsi), me fait penser à Gena Rowlands : c’est ainsi et donc forcément positif. Le genre de détail qui fera ouvrir le mail #103 reçu avant-hier…

Le son des chansons -solides- oscille entre du rock semi-rapide un peu psyché, nous promène en balades (avec un seul « L »), avec quelques tonalités Velvet Undeground, un poil Dandy Warhols, voire Liminanas pour celle qui a des paroles en français, sans oublier des moments de dérapage synthétique ; la voix féminine est décidée et nous accroche bien… bref un album rock polychrome et original qui mérite plusieurs écoutes.

Hoboken Division : du rock élégant et un peu brumeux, avec la bonne dose d’effets soniques, qui sonne 100% bayou-swamp, et pourtant bien originaire de notre cher Hexagone. Fondé par un duo qui vient de Nancy et se pose en classe internationale.

Alors, pourquoi aime-t-on un disque, un groupe ? C’est assez mystérieux, si l’on y réfléchit quelque peu…

Jérôme « psycho-zine » V.

 

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