Bombino ? L’un des rares artistes qui a déjà été le sujet de 5 articles sur Songazine.

Découvert en coup de cœur il y a quelques années, ce chanteur-guitariste hors-pair est l’objet de la sympathie avérée du rédac chef, mais oui, mais oui.

Je l’ai rencontré 3 fois, c’est un homme adorable, modeste, attentionné et bien évidemment un musicien de grand talent. Parmi les nombreux groupes « touaregs » connus (Tamikrest ou Tinariwen par exemple) qui mélangent rock, blues et sonorités nord-africaines, Bombino se distingue par une patte très élégante, un toucher de guitare alerte et entraînant. Ses accords, aprèges et envolées touchent le cœur de toute femme et tout homme sensible.

Et l’expérience du « live » est particulièrement prenante avec lui et ses musiciens. Je ne sais pas combien de concerts il a fait (et fera encore, on y croit à la fin de ce bazar de m***), mais je témoigne qu’il a mangé des millions de kilomètres en tournée, sur tous les continents. Sa caravane passe, aucun chien n’aboie mais les amplis en résonnent encore. Se laisser porter par un concert de Bombino est un voyage addictif, on en redemande.

Il sort un album « live in Amsterdam », sur sa fidèle maison de disques Partisan records, recueil de ses titres emblématiques et reflet de ses setlists accrocheuses.

Alors oui, semper fi pour Bombino, homme de paix et de bien, qui utilise la six-cordes comme arme absolue contre les préjugés, la guerre et l’ignorance.

Vas ton chemin, mon ami, nos routes se recroiseront sûrement.

Jérôme « desert and fromage » V.

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