bombino

Omara est mon ami.

Je le suis depuis trois ans déjà, après ce formidable album produit par Dan Auerbach (Black Keys), Nomad et encore avant c’est Agadez, dont un morceau bien particulier « Tar Hani » fait partie de ceux que je peux écouter 3 ou 4 fois de suite.

Son vibrant rock-blues du désert, mêlant la guitare électrique virtuose à ses chants en Tamasheq, ponctué de rythmique syncopée, me touche et il fait mouche dans le cœur de nombre de ses fans. Fans répartis dans le monde entier, rappelons-le, car il a tourné inlassablement sur tous les continents et avec succès. Il jouait tout récemment à Austin, Texas au SxSW.

La musique de Bombino est directe, forte et sincère. A l’image de l’homme, que j’ai rencontré deux fois et dont on ne peut terminer l’interview sans se lever et lui faire un hug. Ce garçon devrait être sponsorisé par l’ONU, car il ne répand que des bonnes ondes humaines et musicales.

Et l’album Azel, tout beau, tout chaud ? Produit cette fois par Dave Longstreth des Dirty Projectors, la livraison nous enchante à nouveau.

Bien dans son style touareg, avec cette guitare magique qui prédomine et qui vous capte de la première à la dernière note. Le chant est encore prenant, hypnotique.

On aimerait imaginer faire la fête avec sa bande, sous le ciel du Niger, danser et rire avec lui. Il chante l’amour, l’amitié les souvenirs, se souvient des rebelles Touaregs qui ont lutté et nous sommes avec lui.

Nouveauté : introduire un peu de cette rythmique jamaïcaine que nous aimons tant pour forger un peu de « tuareggae ». Comment résister et ne pas chalouper ? Le charme opère, le mélange est doux et pique en même temps, voici qui est bon et beau.

Il sera en juin en concert à Paris et nous nous y presserons !

Omara est mon ami. Puisse-t-il être le vôtre.

Jérôme « erg » V.

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