De la trempe des Alanis Morissette * ou de PJ Harvey ** des débuts, nous fait boum dans les oreilles l’album éponyme et premier de Blondshell (aka Sabrina Teitelbaum).

Découverte électrique et explosive.

C’est fort comme un bonbon à la menthe poivrée dès l’aube et ça envoie du fort sentimental-déchiré- touchant sans concession.

Produisant un rock and roll direct et exempt de concession, cette femme sensible au regard droit attaque des mélodies, bille en tête, et alterne le cru et le brûlé.

On peut aimer au premier regard et afficher son enthousiasme pour de belles chansons alternant douceur et violence ; quant aux paroles, ce qu’on en comprend semble parler de soucis, de ruptures, d’addictions, de déchirements personnels : elle fait assurément dans le sombre (même si on ne capte pas tout en tant que Frenchie, on ressent une atmosphère générale) ;

En tout cas, Songazine vote les yeux fermés pour Blondshell, munition à fort calibre, qui fait des dégâts dans les cœurs.

Très bien, approuvé, aimé et on attend la suite avec joie (enfin pas trop de joie, hein !)

Son album sort le 7 avril via une excellente maison, Partisan Records, et on dit, le poing levé … #nopasaran !

Jérôme « 400 MM » V.

  *J’ai réécouté et BIEN relu les paroles de You Oughta Know d’Alanis Morissette, et me suis rendu compte que c’est la plus grande gifle donnée à une ex à son homme parti en douce et vite recasé, qu’on imagine faire exploser l’ambiance au dîner de mariage : ça fait très (très) mal !

**Et notre PJ internationale : on l’a aimée, on l’aime et on l’aimera toujours, il faut bien le préciser en ces colonnes, signer ces écrits et le clamer haut et fort

 

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