(Photo de Vanessa Wagner, pianiste 5*)

Alors que des barbares, primates, bas du front et malheureusement étanches à la culture comme à la communication se déversent nuitamment dans tous les coins de France pour piller, casser, voler et poster le tout avec un sourire béat sous leur capuche made in China et une rapidité décérébrée sur leurs piètres réseaux antisociaux, nous ne pouvons que regarder ce spectacle lamentable, terrifiant qui conjugue au présent une dystopie annoncée moult fois…

En revanche, dans l’autre extrême de l’intelligence humaine que peut nous apporter la musique, des perles continuent de nous être accessibles. Voici trois exemples de magnifiques créations que les casseurs précités n’auront ni la moindre occasion, ni le goût, ni l’envie d’écouter au vu d’un cruel destin qui les prive d’accès à la beauté, à la diversité… à l’intelligence tout simplement.

CQFD du fossé insondable qui nous séparera à jamais d’eux.

Douceur, finesse et harmonie pour commencer

Vanessa Wagner est une pianiste tout en haut d’une galaxie de musiciens passionnants et assurément atypiques. Elle interprète des œuvres modernes, classiques, classiques-modernes, et l’on en passe. Via le label (ici adoré) Infiné, elle nous offre 6 pièces subtiles, dont 2 de Philip Glass dans un EP intitulé « Les Heures Immobiles ».

En opposition à la cacophonie du monde, l’écoute de cette musique exigeante et délicate est un plaisir avéré.

Venu de loin, The HU !

Rien à voir avec ce qui précède, mais il semble indispensable de parler ici de The Hu, le groupe de Metal mongol qui a enflammé le Hellfest ressort son album en version « “RUMBLE OF THUNDER: DELUXE ALBUM”.

Un cocktail époustouflant, ce son mêlant guitares électriques et instruments traditionnels. Un aspect lancinant, tribal et survolté qui fait mouche.

Le morceau « Black Thunder » doit être désormais un classique pour vous et moi !

LE meilleur groupe ROCK du monde en LIVE, céki, céki ?

C’est Royal Republic, on le dit et on le redit. Leur show pour la radio Ouï FM le 29 juin dernier à l’Alhambra l’a prouvé, une fois encore. Clouant le bec à tout contempteur, incinérateur ou fossoyeur de la musique amplifiée avec 3 accords et de l’énergie en barre, les Suédois ont été à la hauteur de leur réputation.

Notre envoyé spécial au concert, enchanté et applaudissant à tout rompre nous dit « dès la première chanson, leur chanteur fait grimper le prix de l’électricité ».

Et nous on vous dit de vous procurer leur discographie, incluant justement un tout récent album live dont nous avons parlé… ici.

(Setlist)

Jérôme « vive la République » V.

 

  

 

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