Un peu de fraîcheur et d’oxygène ne nous feraient pas de mal, alors que voyager est quasiment devenu un mot interdit, frontière un geste-barrière et l’étranger un vague eldorado lunaire.

Alors quoi ?

Une petite bombe à la menthe et à la coriandre vient exploser dans mon email.

Never keep dancing, never keep singing pourrait être la devise des deux frères Hasan et Rami Nakhleh avec un album tout frais et nouveau qui rend hommage aux scènes dancefloor du Moyen-Orient des années 80. Album Migrant Birds, leur groupe se nomme TOOTARD.

Ils viennent du plateau du Golan, ont beaucoup voyagé, bourlingué et nous livrent une série de chansons pleines de ces sons d’Orient que le frenchy que je suis adore sans tout comprendre. Si vous aimez par exemple le grand Omar Souleyman, vous serez aussi prêts à danser, le sourire aux lèvres sur ces jolies mélodies. Les paroles nous échappent totalement, le communiqué de presse évoque les thèmes du déracinement, de l’exil, de l’amour, du passé et de la nostalgie. On les croit et on approuve les deux frères. Messages universels et partagés.

Du rythme bien syncopé, des synthés ultra-vintage, des quarts de ton à la pelle, levez les bras en l’air et youhouuu.

Ainsi, grâce à la musique nous avons pu voyager, à l’étranger en sautant au-dessus des frontières !

Ah, bon, en prison ? Et sans toucher 20.000 € ?

Jérôme « Yamaha PSR c’est bien » V.

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