Humble aveu, confession estivale… oui moi aussi j’ai fait la moue à la vue de la programmation de Rock en Seine 2018.

Allez, soyons directs, les têtes d’affiche ne me donnent pas le frisson, je n’aime pas le rap et ceux qu’on aurait adoré voir aussi à Paris cette année fin août (QTSA, Depeche Mode, Gorillaz, Depeche Mode, The Breeders, Feu ! Chatterton, etc.) ont été « bookés » ailleurs. Les raisons en sont sans doute multiples, business oriented, diplomatiques et complexes.

Mais… Paris Fluctuat Nec Mergitur.

Mais… C’est si bon d’y aller, de passer 3 jours et 3 soirs en apesanteur, le lieu est magnifique, l’organisation top, l’accueil presse toujours chaleureux, l’ambiance festive et les copains joyeux.

Mais… l’affiche s’est enrichie de nombreux noms qui, si l’on creuse un peu, risquent de nous faire plaisir à voir et entendre.

Mais… bouder serait ridicule, la vie est belle et c’est dans les moments moins formidables que l’on compte ses soutiens. Songazine loves Rock en Seine, nous on préfère la devise des Marines (semper fi) à celle de Cahuzac ou Benalla and co. (semper fric).

Alors, voilà chers amis, après ce préambule, le Tintin reporter-rock critic s’est mis au travail, fort bien aidé par le site du Festival, qui vous le mâche, car il suffit de cliquer un peu, suivre les liens et se faire son idée.

Pour aujourd’hui, voici mes coups de cœur, que j’ai « tickés » sur ma liste, très subjective, de concerts à voir. (NB : sur l’appli du Festival vous sélectionnez et hop, c’est enregistré, avec rappel 15 minutes avant que votre sélection ne monte sur scène). Bon, attention au phénomène « yeux plus gros que le ventre pré-festival = on voit toujours moins de concerts que prévu, surtout s’il fait 40 degrés ou qu’il tombe des hallebardes !)

The Liminanas = pop sixties, fraîche, moderne et sensuelle, accrocheuse et fine. French class made in Perpignan avec mille références à la minute. Un must see !

Gothking = Pêche électrique, découverte rock, trio-brûlots-pas dodo.

The Psychotic Monks = on les aime déjà ! voir ici, et ils grandissent les moinillons.

King Gizzard and the Lizard Wizard = mon énorme « like », five stars. Des australiens fous qui lancent des morceaux barrés de 13 minutes, avec des harmonies hypnotisantes. L’impression de boire un cocktail jamais goûté et de faire waow !

Fat White Family = méchants lads, mauvais garçons, ils sont dangereux comme un cran d’arrêt qui vient de s’ouvrir dans la main d’un accro à la crystal meth.

The Regrettes = trois rockeuses ado-incan-descentes et un garçon qui font un remix des fifties et du larsen, elles ont un charme vénéneux qui donne envie de … tout (ça s’appelle la jeunesse, ce truc, je pense). C’est un milk-shake fraise/ cocaïne/ Marshall et on en veut une big double dose.

Wolf Alice = à revoir cette année sur la Grande Scène pour le talent et les belles chansons pop-rock et plus encore (qu’on avait aimées il y a deux ans). Women rule !

Mourn = Encore trois filles et un garçon, mais venant de Catalogne (c’est encore en Espagne, rassurez-moi ?), et comment on dit rock-indie-qui-n’en-veut dans la langue de Cervantes ?

Vous voyez ?

Et je n’ai pas dépassé le quasi-début de soirée au niveau des passages horaires, donc il y a de la marge pour rentrer chez soi épuisé, heureux, les oreilles qui sifflent et le « cashless » qui affichera lundi matin une addition de flipper !

To be continued, il y aura encore des surprises, car un festival c’est comme un groooooos paquet de bonbons qui t’est offert au goûter, mais tu n’as qu’une bouche et deux mains pour tout dévorer. On en rate plein et on a un peu mal au ventre à la fin.

Bises en sueur de Paname is burning

Jérôme «August boy » V.

 

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