Cet article est le numéro 5 sur 9 du dossier Rock en Seine 2019

Extrait sec peinture : résidu obtenu par évaporation des solvants et des matières volatiles contenues dans la peinture. Les matières non-volatiles entrent dans la composition solide du revêtement. Ces ingrédients restant après séchage constituent le film de peinture. C’est l’extrait sec véritable qui peut être mesuré en volume ou en masse.

(Source Metaltop.fr)

Quand un festival est terminé, remballé, tu retournes au boulot avec un blues carabiné le lundi et tu te dis : bigre, mais que reste-t-il de ces 3 jours d’évasion ?

Voici pour mézigues la poignée de souvenirs que j’emporte dans ma caboche ;

The Cure, l’émotion énorme quand In Between Days succède à Just like Heaven (ou vice versa ?), un Robert Smith gros charisme mais qui danse avec timidité et une certaine grâce.

We Hate You Please Die : 4 gamins dans le vent : résisteront-ils à la morsure du temps ?

Une coccinelle kamikaze qui a traversé le champ pelé devant la Grande Scène, dimanche à 15h dans le sens de la largeur.

Girl In Red qui est une boule d’énergie et sauve mon samedi à la programmation sans goût pour mes papilles tatouées rock and roll.

Le Spritz du stand Martini n’était pas mal, mais je le fais mieux !

Ah, j’oubliais, si si pour le samedi : les poétiques, improbables, émouvants Catastrophe !

La météo : c’était beau et chaud. Mais pas trop.

Dimanche chargé en vitamines soniques (Deerhunter avec les bouchons d’oreille sinon surdité assurée car trop de basses yeeek, et ce type a la même voix en live que le chanteur d’Echo and the Bunnymen, non ?)

La fille au foulard (voir photo), pendant Deerhunter justement, assise à côté de moi (appuyé sur un arbre mais debout) et qui a sorti, rallumé son Smartphone et envoyé des What’app dont 2 selfies avec foulard 12 fois en vingt minutes, fumé deux cigarettes (Gauloises blondes), écrasé les mégots dans une boîte à cendres (bravo), s’est remaquillée, a enlevé son foulard, l’a remis, vidé son sac qui contenait un bazar phénoménal, dont des cartes de visite en vrac, une bouteille de Coca en plastique pleine d’eau (qui devait être tiède), une clope tordue, des pansements, et a soigneusement réparé son paquet de Gauloises Blondes dont le haut était cassé avec un pansement ce qui m’a étonné, mais elle a remis la clope tordue dans le paquet réparé et puis elle a tout rangé son sac (noir et grand, plissé comme sa robe, tiens)  et puis elle a ressorti son Smartphone, qu’elle range dans une trousse marron avec fermeture éclair et qu’elle ouvre et ferme à chaque fois, et qui contient en fait le Smartphone et les accessoires de maquillage, et elle a envoyé des What’s app encore, avec les deux pouces, ah oui, elle avait les ongles vernis en violet je crois et une robe plissée avec un dégradé de bleu et de violet et des bottines basses avec une boucle. Je me suis dit qu’elle avait un chagrin d’amour ou un mauvais passage dans la vie parce qu’elle n’enlevait pas ses lunettes noires, et qu’elle était vraiment pâle. Elle n’écoutait pas le concert, pourtant assourdissant, et moi pas trop non plus, je m’inquiétais un peu pour la fille au foulard.

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Après, j’ai été écouter Royal Blood je suis rentré chez moi.

D’un festival, que reste-t-il ?

Je vous laisse y penser, mais comme dit Catastrophe, la minute qui vient de s’écouler ne reviendra jamais plus, alors profitons-en.

C’était bien, Rock en Seine 2019

Jérôme « pass VIP 3 jours, merci ! » V.

PS : merci encore à l’agence EPHELIDE qui prend  grand soin des accréditations et des médias

 

Dans le dossier :Catastrophe ? [Rock en Seine 2019 – Jour 1] >>
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