(avec les Dalle Béton, on ne s’ennuie pas !)

Après un mercredi girly et torride, le festival redémarre un vendredi agréable et frais. Difficile de choisir, comme d’habitude, et toujours le plaisir de retrouver des amis, boire une bière, manger des trucs pas healthy du tout .

Turnstile met le feu à la scène Cascade, une version actuelle de Rage Against The Machine, ils sont chauds et le chanteur est monté sur ressorts.

Bertrand Belin est un gentleman classieux : Grande Scène méritée mais il est plus adapté à de l’intime, du subtil pour apprécier ses chansons. En tout cas, respect et amitié pour lui !

Silly Boy Blue a une voix superbe et partage son émotion d’être là, dommage que l’ingé son aie laissé le potard des basses sur 11. Belles chansons qui mériteraient un mix plus aérien et subtil.

Pogo Car Crash Control confirment leur formidable cocktail rage + énergie + son ultra carré, du punk-métal-punk-métal qui aime la scène Firestone, et pas qu’un pneu (facile). Cela fait du bien, cette ambiance totalement Hellfest-ive !

Fever Ray livre un show étrange et galactique, j’avoue que je préfère ses chansons extra-terrestres et belles en album. Basses encore excessives (est-ce une tendance du « live » ?)

Fever Ray

J’ai raté, apparemment, deux shows mémorables : Boygenius et Viagra Boys, mais on ne peut être partout et j’avais un groupe quasiment « culte » à interviewer : DALLE BETON !

Compte-rendu d’un quart d’heure un peu déjanté et chaleureux dans la tente « médias ».

Les trois membres du groupe sont complétés par un ami, dont le rôle est très important, vous allez voir.

Les garçons volubiles, sympathiques et souriants et déjà le Spritz en main m’expliquent clairement leur moteur : faire parler (en bien) du BTP et de ses métiers, car ils sont vraiment dans le métier, ont leur entreprise, leurs clients et leurs apprentis.

La musique est un plus, un vecteur pour porter leur convictions personnelles et … de protestation contre moult sujets comme le 49.3 ou les clichés de « tiers-lieux ». Ils me disent vouloir sortir un prochain album mi-2024 puis arrêter, en fait.

Ces bretons (basés à Rennes et dans le Finistère) sont déterminés et authentiques, heureux d’être au festival, impatients de jouer et (rôle du quatrième complice) couler une vraie dalle de béton sur scène !

L’esprit punk est donc 100% le leur, CQFD : rage, humour, sincérité, pas de calcul, pas de show biz, do it yourself et paroles sans détour qui écorchent les oreilles sensibles.

Pour être franc, je les trouve attachants et drôles, ils méritent vos applaudissements et plein de coups à boire, un carnet de commande rempli et quatre pneus neufs « tout temps » du sponsor !

Bien entendu leur concert fut un triomphe.

Merci Dalle Béton.

Jérôme « vendredi, c’est permis » V.

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