Alan Vega nous dit adieu un jour de Juillet 2016 et nous on lui dit merci, baby.

Le groupe Suicide a commis des albums indispensables et son compère Martin Rev, comme lui ont eu des carrières en solo.

Musiques minimales, avec de l’électronique simple et cabossée, répétitive et obsédante, des rythmes lancinants, des orgues à deux balles mais surtout une voix très rock and roll et une attitude provocatrice et moderne.

Le look d’Alan Vega était improbable, bizarre, unique et marquant : un sacré bonhomme. Je me souviens qu’il fit des concerts sauvages où il fut hué et il n’en avait rien à battre. Rockabilly hypnotique jusqu’à la folie. Détesté par certains, adulé par d’autres dont moi, of course.

Mon album préféré, que je vous recommande est Suicide (1980), leur deuxième album, qui comprend cette chanson incroyable : « Diamonds, fur coat, champagne », puissamment évocatrice d’une déchéance urbaine poussée et d’un romantisme fort. Pas grand-chose au niveau musical et voilà ce qui en fait l’essence : peu pour aller très loin. A découvrir si vous ne connaissez pas. Un must.

Suicide-second-album-cover

L’écoute entière de l’album plonge dans une stupeur étonnée et peut être un blues poisseux. Cra cra et rêveur en même temps.

Remembering cette voix, Alan Vega, ces synthés, Martin Rev, qui forment un mélange inimitable et touchant. Magie.

Grand et incomparable.

RIP, Mr Vega, dans un paradis plein de diamants, manteaux de fourrure, champagne, cocaïne, Cadillac et tant d’autres choses encore.

On ne vous oubliera sûrement pas.

Jérôme « Mister Ray » V.

 

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