Riding-with-the-king
Cet article est le numéro 1 sur 7 du dossier Spéciale couvertures

Ce disque me donne la banane, la pêche, le sourire, l’envie de chanter et me fait me sentir bien .

Et ce… dès la vision de la pochette. Le top du top. J’ai choisi celle-là car elle fait partie de celles qu’on n’oublie pas !

Non mais les amis, rien de moins que deux géants de la guitare bleue réunis pour douze morceaux ensemble. C’est titanesque et faramineux, alliage surhumain de la Fender de Clapton qui miaule avec la Gibson « Lucille » de notre cher B.B. King. Ils chantent à l’unisson, polis et burinés par le temps comme le métier.

Et punaise, mais quelle classe, les deux potes en costume de gala dans une Cadillac Eldorado 1966, comment faire plus chic ? Ils partent tous les deux, le nez au vent, morts de rire de se retrouver, prêts à enflammer la prochaine salle où ils se produiront.

Riding with the kingJe l’ai écouté 300 fois ce disque, fait de blues magique, comme celui qui m’a envoûté lors de mes voyages à Chicago mais à chaque fois, je jette un œil à la pochette, devant, derrière et je me dis : « les gars, vous êtes chouettes, je vous aime ! ».

Une putain d’idée pour illustrer ce disque, le choix de l’American Dream, bien vintage, mais avec les idées les plus éternelles de fraternité, de joie et de grandiose musique.

Quand je serai claqué, mouru, DCD, raide, canné alors je serai réincarné et propulsé à l’arrière de la Cad’ avec B.B. King qui me fera un big hug, Clapton conduira vite et on va bien se marrer tous les trois. On débarquera à l’improviste dans un rade tout pourri, où les sept ou huit pékins présents vont tomber de leur tabouret en nous voyant. Et ça sera un concert qui va durer longtemps, longtemps, longtemps. Ensuite on fera une tournée dans les 51 états.

Pour commencer.

Riding with the kings, on ne pourrait pas faire plus fort comme idée du paradis.

Jérôme « Windy City Boy » V.

Dans le dossier :Dead Kennedys – Plastic Surgery Disasters >>
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