The-Alan-Parsons-Project
Cet article est le numéro 3 sur 7 du dossier Spéciale couvertures

Eté 1983.

J’ai 10 ans, mes premiers émois musicaux me font vibrer.

En vacances, j’ai accès aux vinyles de mes cousins plus âgés, et je les découvre en cachette, perchée dans une mezzanine moite de chaleur.

Un vinyle m’intrigue et m’attire. L’œil d’Horus, le Dieu Faucon de l’Egypte ancienne, dessiné en grand sur un fond vert d’eau. Eye In the Sky. The Alan Parsons Project.

Je découvre le rock anglais progressif, les sons électroniques. Loin des chanteurs français du Top 50 de ces années 80, loin aussi de Thriller qui truste les ondes.

Sirius, le titre instrumental mythique de l’album, me transporte. J’ai le sentiment de faire partie des happy fews, d’avoir accès, pour la première fois, à un monde inconnu et électrisant.

Je ne serai plus la même après cet été. Happée par la découverte musicale, galvanisée pour toujours par ces émotions fortes.

Pascale B., en mode remember pour Songazine

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