King Creosote

On part dans les terres d’Ecosse où Kenny Anderson alias King Creosote vient de sortir Astronaut Meets Appleman (2 septembre).

Enregistré entre l’Irlande et Glasgow, ce nouvel opus est un véritable conte des temps modernes. Notre imagination en prend pour son grade. De belles envolées enchanteresses nous mettent dans la peau de cet astronaute qui part pour la constellation d’Orion (Betelgeuse) pour rencontrer  l’Appleman ; un Jack et la Grosse Pêche cosmique.  Les instruments rock et de folk côtoient ceux de la tradition celtique comme la cornemuse et la harpe. Ces deux objets offrent des effets lyriques, voire même druidiques.

You Just Want débute par une odyssée aérienne sublime, longue de sept minute qui vous amène dans l’univers de King Creosote. La harpe est ce fil d’Ariane qui vous permet de ne pas vous perdre dans cette musique envoûtante. Ce titre rappelle la mélodie de The Magnetic North. Melin Wynt débute avec cette cornemuse qui vous donne des frissons dans le dos. Il apporte à ce morceaux une part de mystère, de magie celtique et d’Highlands. King Creosote

Pause, l’auteur revient, il va écouter le Scotland The Brave.

Faux Call est un morceau qui introduit le violoncelle donnant une touche grave et élégant à ce folk . Betelgeuse est un titre intimiste, léger et doux. Love Life revient dans une sonorité plus moderne et moderne dans un style de d’autres écossais bien connus Belle and Sebastian. Dans Peter Rabbit Tea le bébé que vous entendez au téléphone est la propre fille du King Creosote. Un morceau assez étrange de l’album dont on se demande à l’écoute, pourquoi ? La mélodie est en apesanteur et minimaliste.

Au final, Astronaut Meets Appleman de King Creosote est un très bon album. On aime ce mélange de tradition celtique et la modernité rock/folk donnant cette élégance à la musique de King Creosote.

Thomas Monot

Bonus lien : 

You Just Want

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