Les Stranglers
Cet article est le numéro 8 sur 9 du dossier Les Stranglers à la Clef

3 novembre 2015, je ne rêve pas : les Stranglers sont en concert près de chez moi. C’est complet, c’est beau, c’est chaud. Excitation.

Quand retentiront les célèbres notes d’intro de No More Heroes, toute la salle fera waaaaaah et les minutes qui suivront seront épiques. Ce sont ces instants précis que nous venons tous chercher dans un concert : la vibration, à l’unisson d’une assemblée branchée sur la même puissante longueur d’ondes. Energie magique, électrique, du « live »… Merci La Clef ! Reconnaissance.

Les Stranglers : un très grand groupe qui fut créé en 1974 et que l’on peut hésiter à classer entre punk, rock, new wave, post punk, voire post rock, mais en tout cas sans trembler de légende. Certitude.

Chez eux, il y a tout : une discographie très riche, un imaginaire foisonnant, des mélodies imparables et des paroles futées. Leurs chansons sont complexes et travaillées : ce sont avant tout des musiciens hors pair. Ils se sont distingués par un son très personnel, magnifique, où les claviers comme la basse sont reconnaissables entre mille. Ajoutons à cela des personnalités bien trempées et une longue carrière mouvementée. Tout contribue à positionner les Stranglers comme des « grands », au style dangereux, noir et racé d’une panthère, leur symbole d’un moment. Admiration.

Leur rendre un modeste hommage dans ce mini magazine est pour nous un honneur, une vraie reconnaissance, pour tous les moments forts que nous devons à leur musique, all day and all of the night. Ils ont connu des tempêtes, ils ont bravé le sort avec morgue et ils ont survécu au temps qui passe : les Stranglers seront là ce soir ! Vous et moi allons avoir le cœur qui bat vite pendant leur concert. Emotion.

We are the men in black…

Jérôme “strange little boy” V., aka rédac-chef de Songazine.fr

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