Ippon nous répond

Coup de cœur pour l’album du duo électro IPPON, aka « What Can I Test« , qui sort le 25 octobre !

Frais, intrigant, mélodieux, gorgé de moult belles références ( LCD SoundSystem, Kraftwerk, Suicide et on en passe), ce que les nancéens nous balancent est excellent pour se remuer tant côté cerveau que côté hanches, et nous leur avons posé dix chtites questions.

A vous de les écouter, aussi, nous on recommande un max !

IPPON x SONGAZINE

Q1 : Synthétiseurs, priez pour nous ?

Les synthétiseurs prient déjà pour nous ! Avant on faisait des rites répétitifs pour créer une forme d’osmose transcendante, la répétition facilitait la synchronisation des gens. Maintenant les synthétiseurs sont là pour créer les boucles qui nous rendent zinzins et nous font communier.

Q2 : Que dirait Alan Vega à James Murphy ?

« James, ne laisse jamais les choses devenir confortables. Le punk, ce n’est pas juste un son ou un look – c’est un état d’esprit, une rébellion contre la complaisance. Garde toujours un peu de danger dans ce que tu fais. Et surtout James, n’oublie pas d’aller écouter le dernier Ippon.”

 Q3 : Aucun titre de plus de 10 lettres et toujours en majuscules ?

À plus de dix lettres on commence à faire des fautes d’orthographe, on a déjà pas réussi à écrire Control correctement. On avait pas envie de prendre trop de risque.

(On aime assez ne pas trop en dire dans nos titres ! Ça laisse de la place aux interprétations.)

Les majuscules c’est involontaire ^^

Q4 : Qui s’occupe des visuels et de votre artwork ?

Ce sont deux copains de NCY qui ont réalisé nos covers, Clément Martin (photographe hors pair) et Martin Payot (graphiste fantastique). Et il y a aussi le graphiste de notre label (Clivage) qui s’est occupé des déclinaisons graphiques et vidéos.

 Q5 : Meilleur souvenir de concert ?

Un concert assez étrange dans un bar perdu dans la Meuse qui s’appelle « le temps perdu » à Bar le Duc. Notre dernier morceau s’est terminé par une improvisation de notre chanteur de l’époque (Clément visage) qui a trouvé un livre égaré au comptoir et s’est permis de le prendre pour réciter quelques paragraphes (qui était assez psyché de souvenirs).

C’était un moment assez improbable et inoubliable !

Q6 : Pire souvenir de concert ?

Aaaah on ne va pas citer de lieu, mais on s’est déjà retrouvés à un plan où l’ingé son était tellement en panique que nous avons dû arrêter le concert car le son en façade devenait complètement incohérent 😀

C’est pas méchant, ça arrive, en plus les gens étaient très gentils et indulgents mais ça reste un moment compliqué à assumer sur scène.

 Q7 : Who killed NANCY ? (et connaissez-vous Mona Soyoc ?)

On a pas encore pris le temps de voir ce documentaire ! Mais il y a beaucoup de personnes de référence dans cette génération d’artistes de chez nous.

Q8 : Ippon de Brooklyn ou Ippon d’Avignon ?

Ippon de Brooklyn dans la tête, Ippon d’Avignon dans les faits.

Q9 : Dernier (s) coup (s) de cœur musical (aux) ref disque, concert, artiste

« Y.A.A.M » de Marie Davidson pour la grosse énergie et « New Blue Sun » d’André 3000 pour la détente. 

Q10 : What can I test ?

C’est un peu la manière de résumer l’écriture de ce disque, qu’est ce qu’on peut tester ou plus largement s’autoriser de créer. On a eu beaucoup de temps d’écriture avec pas mal de plans non prévus dans le processus. Ce qui nous a amené a beaucoup improvisé, en jonglant avec tout ce qu’on aime dans la musique et dans la vie. Un peu comme des gosses dans une salle de jeu.

(propos recueillis par P. Jérôme « 808 » V. via e-mail) 

 

 

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