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Dimanche, on apprit la mort de Tom Verlaine et ceci nous rendit triste, tout en nous donnant envie de réécouter Marquee Moon.
Ce lundi, je vous parle d’un groupe que le récent défunt n’aurait pas renié.
Grâce à leur citation amicale par les excellents The Yets, me voici à l’écoute des Candy Coffins qui se définissent eux-mêmes comme « new romantics mechanics ». Ils viennent aussi de Caroline du Sud, chez nos amis des USA, où j’imagine qu’il existe une scène musicale si vaste que nul n’en peut faire le tour !
Résultat : encore une jolie surprise et l’écoute de leur album Once Do It With Feeling se révèle un beau parcours dans un style de musique ici grandement apprécié. Ai-je une tête à écouter du rap auto-tuné à gros budget siliconé ou plutôt l’intégrale de New Order et des raretés inédites des Stranglers ? OK, man.
Post-punk pur, nous voici ; guitares amples ou cristallines et rythmiques lourdes, atmosphères chargées d’émotions pas forcément joyeuses, voix de gorge assez plaintive et mélodies qui sinuent entre désespoir et coup de folie / de gueule / de tête / du sort (rayez les mentions inutiles).
Vous trouverez ici ce que l’on aime chez The Cure, Arcade Fire, Echo And The Bunnymen, Television (justement…) et ces moult autres groupes torturés et inspirés, qui manient la nostalgie et le désespoir aussi bien que la pédale de flanger et les nappes de synthétiseurs en accords mineurs. Sombre attitude, recherche du temps perdu, élévation des émotions…
Dans le style et « la manière de… » une initiative vraiment réussie, ce qui prouve que le rock critic curieux aura toujours matière à trouver de quoi se réjouir et partager !
Qui plus est, je trouve leur logo (phalène) réellement original, ce qui personnellement me ramène par association d’idées au Silence des Agneaux (belle référence).
Cerise sur le gâteau, ils se donnent la peine de créer de beaux clips vidéos.
Content ou pas, avec les bonbons cercueils, on a ri beau.
Jérôme « I want to visit Southern Carolina one day » V.
