The Dandy Warhols + The Black Angels + Miranda Lee Richards

21 septembre 2024 – Olympia Paris

Waow ! Trois groupes pour le prix d’un, belle affiche pour cette tournée qui marque les 30 ans de la carrière en dents de scie des Dandy Warhols.

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Miranda Lee Richards joue habituellement dans un groupe lorgnant vers un Rock psyché très light, limite FM (elle a fréquenté le Brian Jonestown Massacre, nous dit-elle). Ce soir, par souci d’économie sans doute, la dame est arrivée seule avec sa guitare acoustique et son harmonica. Voix magnifique, belles compositions folk. Même si l’Americana ne manque pas de ces phénomènes, Miranda a ouvert merveilleusement la soirée, très applaudie par une salle encore clairsemée.


La chaleur était montée d’un cran à l’arrivée de The Black Angels. Les cinq américains ont déroulé un show impeccable. Très marqué par ses ainés psyché des sixties, le groupe né à Austin il y a 20 ans parvient à sonner 21ème siècle avec de lourdes rythmiques et un son très puissant. On pouvait entendre du Floyd 1ère époque mais aussi le Hawkwind de Lemmy et quelques surprenantes effluves synthpop. Des images comme on en voyait à l’UFO en 1967/68 (mais non j’y étais pas, quand même ! …), enveloppaient le groupe d’une atmosphère psychédélique, cassée par moment par des flashes blancs du plus bel effet. Un set un poil répétitif mais enthousiasmant (oui, le rock c’est toujours pareil mais c’est jamais la même chose !), joué sans temps morts : parfait !

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Gonflée à bloc par cette expérience visuelle et sonore, la salle était fin prête. Après une longue attente technique, les quatre Dandy Warhols arrivent lentement,  tels des spectres blafards venus du monde d’avant, et enchainent mécaniquement, sans un mot ni un geste de trop deux de leurs standards…La surprise et le doute ressentis d’entrée subsisteront pendant tout le concert en forme de best of : un son brouillon, approximatif (où est passée la voix de Courtney ?), un light show…heu…psychédéliquement foutraque, des incidents techniques, Mia qui s’éclipse un long moment, Courtney l’attendant en égrenant sans un mot les arpèges  de  « Sleep » (sic), quelques longues improvisations assez faibles…Il a fallu attendre les deux derniers incontournables, « Get Off » et « Not If… » pour retrouver une flamme, malheureusement absente jusque-là. Mais stop, les lumières se rallument sans même un rappel, et en route pour les Pays-Bas !

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France Rock

PS : pour nous consoler et espérer des jours meilleurs, 2 vidéos de leurs chansons les meilleures !

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