Pink Turns Blue : Tainted… Love

Alors qu’on apprend que Rage Against The Machine annule son concert à Rock en Seine et par conséquent, tous les autres groupes prévus ce soir-là, je reçois un album qui me touche immédiatement. Il faut bien des compensations dans ce monde cruel et surchauffé…

On va encore rire de moi : je découvre Ride la semaine dernière (étant passé juste à côté, en beauté), maintenant je fais le bleu-bite devant Pink Turns Blue, un groupe allemand post-punk new wave de qualité premium !

Ils existent depuis 1985 (je suis prêt à leur payer quelques bières pour m’excuser !) et à l’écoute de Tainted, leur dernier LP (et une douzaine déjà sortis, ooops !), je suis conquis, j’t’adore comme disait Bashung.

C’est fort et beau, du chant inspiré aux guitares héroïques, avec la pédale d’effet qui augmente la mélancolie et des rythmes béton et cette basse qui martèle et vous prend au bidon. Fort en chaleur humaine, aux couleurs d’une belle âme, ce Tainted.

Si vous aimez Interpol, New Model Army, Heroes Del Silencio, U2 quand ils étaient bons, The Chameleons et consorts (et c’est mon cas), n’hésitez pas une seconde. Il y a de la vibration et de l’émotion dans chaque mesure des 10 morceaux. Et plein de singles à vraiment mettre en avant dans l’album, qui tient l’écoute entière avec un grand plaisir.

Procurez vous cet album à la jolie couverture licorne et d’un groupe qui semble avoir des principes et une éthique forte, qui plus est.

Leur grande et prochaine tournée va écumer les USA et un peu l’Europe (mais pas la France) et désormais, je vais guetter leurs apparitions et productions.

Promis !

Jérôme « FOMO tainted, quand même » V.

Dans le dossier :

<< Un pack de brèvesSunday very good mix >>