Crédit Photo : Catherine Louis

Désolé de ce petit jeu de mots, mais il me fallait une accroche pour démarrer ce post, 😊, suite à une interview par téléphone d’un groupe français qui … allie talent et succès mérité. Les Cats On Trees viennent de Toulouse, et ce duo fait de la musique ensemble depuis 18 ans ;

On sent leur enthousiasme, leur envie de partager et leur impatience de jouer en live, voilà qui est certain.

Crédit photo : Catherine Louis

Alors 2022 ?

Deux albums à succès (Cats on Trees– 2013, puis Neon-2018) ont été salués par la critique et adoptés par un large public, et puis, comme tous les musiciens, tous les acteurs du spectacle vivant //// bim //// l’arrêt des tournées et le confinement… des « chamboulements » comme ils me le disent qui nous ont fait perdre bien des repères ;

Résilients et travailleurs : ils ont composé, travaillé, ont bénéficié de l’accompagnement d’un producteur de calibre international Liam Howe et d’un mixeur level 1 Mark Stent aka Spike, homme de références telles que U2, Depeche Mode ou Björk… Team niveau Coupe D’Europe pour les 2 chats.

Couple en musique mais pas dans la vie, ils en sortent grandis, forts d’un nouveau souffle dans leur relation et leur créativité s’est exprimée pleinement ; leur nouvel album, justement s’intitule Alie et son écoute démontre une nouvelle étape dans leur pétillante carrière.

 

Leur élégant label, Tôt Ou Tard (Thomas Fersen, Vincent Delerm, Yael Naim, Têtes Raides, Shaka Ponk, …) qui a le sourire depuis 25 ans déjà s’offre une nouvelle occasion de briller et nous aussi (avoir le sourire, hein pas briller 😉) ;

Avec cet Alie, ils nous offrent ici de superbes mélodies et des chansons tendres ou joyeuses dans une veine pop -un poil indie- et tout à fait agréable, partageable et qui fait du bien. Les Cats On Trees (pour moi) sont pile à la croisée entre les artistes « grand public » et un registre plus subtil, moins facile : ce qui est un positionnement rare si l’on y pense bien. Bravo, car le mauvais goût a tendance a faire trop de bruit, à l’encontre des groupes plus fins qui méritent les heures de grande écoute et les Victoires de la Zik. Dans cet album au moins une chanson sur deux est un petit « tube » en puissance. Easy…

Les paroles et le chant in English restent majoritaires (ô Succès, ô mélodies, ô malléable et charmante langue des Beatles et des Stones !), mais 3 chansons sont en français, avec une tessiture de voix qui change en même temps que la langue, c’est à noter.

Assez célèbres pour générer des chiffres de ventes et des clicks à la pelle, Nina et Yohan m’expliquent être davantage « derrière leur musique » et ne pas souffrir d’une notoriété envahissante. Ils peuvent faire leurs courses sans être assaillis mais de temps à autre sont reconnus, sans dommage, car c’est la sympathie de la sympathie qu’ils reçoivent !

Et en effet, mon interview me donne une idée de leur esprit positif que l’on perçoit aisément et qu’ils ont envie de partager à nouveau avec un large public.

On les verra notamment dans leur belle Ville Rose, au Bikini le 8 avril et pour les Parisiens ce sera le 18 mars au Trianon : allez-y car ils vous réservent un vrai show plein de surprises.

Please, please, please est le premier extrait qu’ils publient et nul doute que cela vous plaira, plaira, plaira.

Alie les chats, 2022 vous sourira ;

Jérôme «Lovecat, indeed » V.

PS : amusant détail, ils ont fait une touchante reprise de Mad World, de Tears For Fears, et je reçois une proposition d’interviewer … Tears for Fears dont l’illustration de pochette est pleine de … chats !

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