Absence se nomme le premier album du trio électro-soft Niki Niki. (sortie le 16 mars)

J’ai un gros rhume, la tête dans du coton, mais j’écris quand même cette chronique, en explosant un Kleenex toutes les deux minutes.

Cela vaut la peine de se bouger et de vous dire que ce cocktail de voix aériennes et entremêlées, de synthétiseurs généreux et de sons mystérieux mérite bel et bien le détour. La boîte à rythmes est complice et tape sagement ses patterns, on l’aime aussi. L’ensemble produit est apaisant et agréable, avec une pointe d’étrange, d’Asie, de condiments et de nuages (si ce que je dis n’est pas clair, c’est normal), je verrais bien un concert de ce groupe dans une cathédrale, jouant pour une cause grandiose.

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Aparté : De toute façon, rock critic c’est un tour de main bizarre où tu dois maîtriser ton sujet, mais aussi inventer des formules parce que tu écris en signes et en Word pour décrire a : des sons et b : un ressenti. A cela, tu rajoutes ton intention, c’est ça le plus important. Quand tu aimes ce que tu as entendu, tu te débrouilles pour le faire sentir, c’est bien là l’objectif de l’exercice. Et que cherches-tu encore, petit scarabée ? Qu’on te reconnaisse un tant soit peu, que ce soit tes lecteurs ou ceux qui sont sur la scène, dans le halo de la poursuite et entourés de micros…

Revenons à l’album Absence ; j’ai été touché par sa grâce, je l’écoute, tout en soignant mon rhume ; avec les ronronnements de mon chat, du miel et une série de siestes, tout ceci mis bout à bout devrait me remettre sur pied rapidement !

Jérôme « atchi atchi » V.

 

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