Son Little, Ben Harper, Nick Cave, M. Ward et de nombreux musiciens ont contribué au nouvel album de Mavis Staples. Livin’ on a High Note. Celui-ci vient juste de sortir dans les bacs. Songazine vous le présente.
Tendre, intime, apaisant, ce sont les trois adjectifs qui résument la nouvelle œuvre d’une des divas célèbres de la soul music. Livin’ on a High Note est un mélange mélodique de gospel, de funk, de soul, le tout sur une base de blues. 
La voix chaleureuse et mielleuse de Mavis inonde nos tympans de paroles pleines d’espoir, de paix et d’amour. Elle se veut rassurante à l’écoute. Le ton rappelle celui de Ruth Ward dans Madisen Ward & The Mama Bear. L’album est nuancé de slows intimistes comme It’s A Light, d’autres plus blues de Chicago, Love and Trust, et de morceaux plus groovy avec l’exemple de Tomorrow. Ce dernier possède au niveau du lyrisme, de très jolis vers qui vous procurent une émotion positive et vous stimule. Happiness is a key of success, too much stress and you’re living in depress… Tomorrow is another day. L’album est une sorte d’autobiographie de la chanteuse. Mavis remercie le fameux J C (Jesus Lay Down Beside Me) de lui permettre d’être là, aujourd’hui. La dernière chanson, MLK Song, est une voluptueuse balade acoustique interprétée par M. Ward. Les initiales sont celles de Martin Luther King. Mavis et M.Ward ont été inspirés par le dernier discours du célèbre pasteur américain, assassiné le 4 avril 1968.
Le dernier album de Mavis Staples est une œuvre relaxante qui s’écoute à tête reposée. Simple, sans artifices, on le savoure. Pour aller plus loin, Songazine vous donne deux artistes. Pops Staples, le père, guitariste-bluesman. Mavis et ses deux sœurs ont chanté dans le groupe familial des Staples Singers, dans les années 50-70. L’album référent : Don’t Lose This (2015). Le deuxième est Pastor T. L Barrett and The Youth For Christ Choir. Pasteur noir américain de Chicago, des seventies, il a réinterprété le gospel, dans une version soul-R&B. Album référent : Like A Ship… (Without a Sail) enregistré en 1971.
Thomas Monot
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