Riverside

Prise d’une énorme crise de remords après la spéciale, sur SONGAZINE le WEBZINE, consacrée au rock prog, je n’ai pas pu résister au besoin de rendre justice à son plus proche parent (et très cher à mon cœur) : le métal prog.

Donc je me décide toute guillerette à aborder le sujet, mais là j’hésite. Comment choisir de qui parler en premier ? Tant de talents, d’univers, de headbang effrénés en perspective. Alors on parle du dernier DreamTheater ? Non. Trop connu. Marillion ? Tool ? Pareil. Porcupine ? Les lecteurs les plus assidus vont croire que je fais une fixette sur Steven Wilson (oui bon c’est vrai, et alors ?). Opeth ? Ayreon ? Disons que pour Ayreon plutôt qu’un article il faudrait envisager d’écrire une encyclopédie. J’attends (avec la plus grande impatience) la sortie de leur prochain album acoustique pour vous parler de long en large de Pain of Salvation.

J’en suis là de mes pérégrinations quand un éclair me frappe et je me jette sur mon ordi en criant « bon sang mais c’est bien sûr ! « . C’est vers la Pologne que se dirige mon regard et plus particulièrement sur le quatuor le plus talentueux du pays : Riverside.

Parce qu’il faut rendre justice à ce groupe. Riverside c’est des influences venues des 4 coins du métal prog. Ils ont fait en 2007 la première partie de la tournée de Dream. Ils rappellent ce qu’il y a de meilleur dans les plus grands noms du genre. Ils se sont d’ailleurs (auprès des connaisseurs) imposés comme un vrai groupe d’envergure et ont au passage avec Anno Domini High Definition (leur 4ème album) réalisé à l’époque les meilleures ventes de Pologne.

Malgré leurs influences prestigieuses (Pink Floyd, Dream Theater, Opeth, Marillion) la force de Riverside c’est d’avoir gardé sa propre identité, sa marque de fabrique. Le groupe propose une musique puissante, envoûtante, tantôt mélodique tantôt beaucoup plus heavy, mélancolique, et surtout toujours très émouvante. Si vous ne connaissez pas le groupe, je vous conseille de commencer par le début (pourquoi faire compliqué ? ) et d’entamer au plus vite le concept de la trilogie Reality Dream (les trois premiers albums). Vous y trouverez des compos précises, à la technique irréprochable, aux riffs survoltés.

Donc pour fêter l’anniversaire de la sortie de leur dernier album Shrine of New Generation Slaves (SoNGS pour faire court, fortement influencé par Porcupine) je vous engage vivement à écouter ce groupe où absolument rien n’est à jeter, et surtout à aller les voir à Colmar en avril.

Vous en sortirez gonflés à bloc, revigorés, en un mot : heureux.

Hédia 

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