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Je suis né en 1961 et je vais vous faire une vraie confidence.
J’ai aimé la musique très tard, à l’âge de 20 ans. Oui, je n’étais pas dans le coup, dans le mood. Ni le classique, ni le rock ne me transportaient. A part deux 45 tours (dont l’hymne des Verts de Saint-Etienne, LOL), je ne possédais pas un seul album, encore moins de cassette. Hooo. J’écoutais vaguement le « Hit-parade » d’Europe 1 en révisant mes concours, sur un poste de radio grand comme un paquet de Dunhill longues, alimenté par 2 piles AAA. Pas vraiment dans le coup, le jeune homme. Et puis un jour, un ami de classe, passionné, a fini par me titiller, m’intriguer. Punaise ! Mais le rock c’est grandiose, me disait-il. Et son Cure, et ses Clash, et son Taxi Girl par-ci et ses Stranglers par-là, il était comme un fou. Il m’a dit : je vais te prêter un de mes 33 tours préférés, tu vas l’écouter chez toi, et tu me diras…
Ce disque, c’était le Black and White des Stranglers !
Et ça a marché. J’ai écouté. J’ai encore écouté. Puis j’ai enfin entendu. Mon cœur et mon cerveau se sont mis à résonner avec cette musique. On peut dire que ce vinyle écouté face A, face B, face A, face B a été le déclic de la passion culturelle la plus dévorante de mon existence. Le virus est entré en moi, depuis je suis devenu à mon tour intarissable, inguérissable et inoxydable.
Les Stranglers sont restés dans le dur de mon panthéon personnel, je les ai vus sur scène une demi-douzaine de fois, j’ai bien sûr tous les disques, en galettes, en cassettes, en laser et en digital. Je me damnerais pour savoir jouer le solo de synthé de Walk on By et j’écoute leurs chansons souvent. Mais Black and White, restera un album à part pour moi, d’un groupe pas comme les autres dont le talent a changé ma vie.
Thanks guys. I wanna drive, drive, my very own tank !
Jérôme « always the Fun » V