Malgré un Vendredi 16  Septembre qui pointe son compteur sur les 14 degrés, l’envie d’aller découvrir la nouvelle édition du Festival PARIS PARADIS, le festival de la rentrée organisé par le Parisien, est bel et bien là.

 

Cette année situé entre la Villette et la Porte de Pantin, il a pu sur 3 jours, rassasié toutes les envies culturelles, du stand up en veux-tu en voilà, tous les gros standupers du moment étaient là.., un village organisé sur le bien-être, les plantes, la biérologie avec une brasserie alsacienne très connue, des food trucks tendances, et bien sûr la musique.

Programme alléchant pour ce vendredi avec Axel Bauer Mickey 3D qui revient avec un nouvel album en Janvier et L’énigme Pete Doherty et son chien( présent sur scène) ainsi que son comparse Frederic Lo.

J’arrive bière en main sous le Perif, au dessus de nous, les voitures, quelle poésie, le lieu est bien pensé, la scène est petite et on sent une proximité avec l’artiste, c’est bien pensé.

Alors alors… et bien j’arrive au moment où Axel Bauer commence son show avec petite écharpe et pull, car c’est vrai il caille un peu sa maman, le set est vraiment bien foutu, je suis étonné du jeu de guitare du Monsieur, excellent guitariste, cependant le show manque un peu de pêche, pour que le public soit rechauffé par quelques déhanchements.
des morceaux du nouvel album dédié à son papa résistant, sorti en 2022, Radio Londres est une ode à la resistance, sur scène des applaudisssements nourris viennent finir d’achever ce très bon set servis par un clavier et une MAO tout en simplicité et nuances, mais ça manque de pêche.
Et le patron revient sur scène pour son morceau de 1992, déjà 30 ans…. « éteins la lumière » seul à la guitare, il maitrise, il s’amuse sur ce titre magnifique.

Deuxième bière pour patienter devant mickey 3d, peu d’effervescence sur scène, notre plus grand fan de l’AS St Etienne viendra seul avec sa guitare et son pédalier.

Autant vous dire que le public a réagi ! le bougre a ressorti ses meilleurs titres et zou la foule en délire reprend à tue-tête, ça bouge les gens ont la banane.

A l’aise avec sa guitare classique nylon et son pédalier à effets, il réussit à nous faire repartir dix ou 15 ans en arrière avec des morceaux mythiques « Johnny Rep », « Respire », et même « J’ai demandé à la lune », en voix guitare tranquilou.
Annonçant un nouvel album en Janvier, qui devait pourtant sortir le vendredi 16 septembre, il nous accordera la primeur d’un titre, qui ressemble beaucoup à un titre à la Julien Doré, facile d’accès… bref à suivre.

Une troisième bière pour ATTENDRE, ATTTTTTTTENDRE encore le sir Doherty et consort, il y a du monde sur scène pour câbler et faire des réglages, bizarre… on dirait que rien n’a été fait avant, ils installent testent, c’est long je me sers une cinquième bière fatale, mais je discute avec des gens qui ne connaissent pas le chanteur des Libertines, je fais mon Wikipédia de soirée, avec deux grammes ça sort tout seul, un couple est épaté et me prend pour un fan hardcore.

Deux larsens me sortent de ma torpeur, la foule s’agglutine devant la scène je suis bien placé, et rentre sur scène les musiciens en nombre, et qui vois-je ? Melie Fraisse au violon ! woow tellement de talent cette artiste…
Arrive le Pete Doherty, et son Chien, la musique se lance, le son est approximatif c’est mou, je reste sans conviction pendant 3 chansons, un peu déçu, l’horaire tardif semble un peu donner la mesure de la fatigue du chanteur.

Je rentre avec cette sensation d’avoir assisté à des moments de musique vraiment privilégiés, la scène proche du public, les sets courts et avec peu de musiciens et matériels renforcent ce sentiment d’intimité Bravo le Parisien, et même si Pete Doherty n’était pas vraiment au meilleur de sa forme, et bien l’atmosphère de bienveillance du public à finit de charmer les artistes dans ce cocon de béton qu’est le périf.

Le samedi, balade dans le village avec des exposants sur les pratiques liées au bien etre, de la biérologie, des ateliers pour les enfants, des plantes pour tous… bref c’était bien cool

 

 

Le samedi la programmation très variété, avec Billal Hassani Patrick Bruel ou encore Jenifer, me convainc que je n’irais pas forcément voir ces artistes, malgré un engouement à l’entrée, m’approchant d’eux je demande pour qui viennent-ils ? un rapide tour d’horizon fait apparaitre des fans de Jennifer et de Billal Hassani.

Un très beau Festival qui met la ville en fête, le slogan est la ville est belle, et c’est vrai que le parisien met la barre haute à chaque fois en termes de programmation et d’organisation

A taille humaine, avec une volonté d’éco responsabilité et orienté bien être, ce festival reste Famillial, bienveillant et très chaleureux.

Bravo Le Parisien !

PY

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