La scène lilloise a toujours été un vivier de bons groupes, les pionniers Loudblast, Marcel et son orchestre,  Skip The Use, ou encore Stocks pour ne citer qu’eux

Les groupes de cette scène foisonnante, ont toujours été plus en phase avec ce qui se fait dans l’air du temps, la proximité directe avec la Belgique, l’Allemagne ou plus loin chez nos Brexiteurs favoris y est peut etre pour quelque chose, une ouverture plus facile vers l’exterieur?

Cette soirée est placée sous le signe de la synth wave, de la pop  de la fraicheur musicale, ça tombe bien il fait chaud.

Grâce à Hello Music, dispositif de repérage et d’accompagnement musical, de la région Lilloise, ce soir est donc le grand soir pour ces 3 groupes qui vont se jeter dans le grand bain parisien, au Petit Bain, une salle où on a pied avec les artistes.

Le petit bain qui fête ses 11 ans d’existence, est une salle moderne avec une acoustique au top pour apprécier des groupes plutôt rock et métal mais pas seulement, la preuve.

 

Après une bonne bière fraiche mais pas du Nord, j’entends qu’on s’installe sur scène, c’est Orange Dream qui va démarrer dans une ambiance particulièrement glaciale, la faute à la clim ? non le public mange encore et après le soupir d’auto-encouragement de la chanteuse sur scène, audible dans la salle silencieuse, on a l’impression d’etre à Roland Garros comme à un service de Nadal sur le court central

Le show se lance, sans applaudissement, c’est vrai que c’est dur le public à Paris, il lui faut son Spritz bien tassé pour décompresser sinon ça ne prend  pas, il est encore tôt .

Orange Dream c’est dans un grand shaker un mélange de Blacks Keys, des White Stripes, et un rock tribal bien vénere, un guitariste très classe avec une veste à fleur dont je cherche encore les références sur internet et une chanteuse percutante au sens propre comme au figuré, utilisant debout la batterie comme un défouloir rythmique.

Leur musique est rock grâce à l’élégance du guitariste dans ses riffs, ça sent la musique d’un Tarentino, couplée à la rage rythmique de la chanteuse percussionniste, une belle voix dans un corps énergique 

 

 

 

C’est bien fait, les chansons plus lentes apportent une vraie atmosphère intimiste à la chose scénique.

Le public se réchauffe de plus en plus, mais c’est pourtant la fin du set, Orange Dream laisse donc la place à Paprika Kinski, une batterie et une basse sur scène très en retraits, la scène est débarrassée pour laisser place à un show entièrement dédié à la chanteuse Paprika.

Direct le ton est donné, Kylie Minogue et Blondie se sont données rendez vous dans cette artiste dansante et chantante.

Les mélodies pop sont imparables, le show envoie du lourd sur le dance floor, c’est remarquable, une déception reste quand même le batteur  en retrait physiquement sur scène on ne le voit pas mais pourtant il fait grave le boulot, tout comme le DJ bassiste, particulièrement précis dans son jeu.

Une belle découverte je pense que je vais pouvoir les chroniquer prochainement.

Le concert se termine avec beaucoup d’applaudissements, mon téléphone est mort, les photos ont fini par achever la batterie, la salle est bien remplie, les sourires sont sur les lèvres des spectateurs, Yolande Bashing que j’avais déja vu, finira par convaincre l’auditoire du bien fondé de cet accompagnement, par Hello Music.

Lille a totalement conquis son auditoire, Orange Dream Paprika Kinski et Yolande Bashing n’auront pas amené du maroilles et de la bière à déguster mais c’est tout de même un très beau plateau musical avec beaucoup de gout que nous avons pu savourer, à l’année prochaine pour de nouveaux groupes !

PY

@pyofficiel

Share