De la part de ceux qui ont écrit l’une des chansons les plus poignantes de tous les temps (Smokers Outside The Hospital Doors), on attend un album qui soit empli de romantisme, de lyrisme et de sentiments exprimés avec force.

Editors ne m’ont pas déçu depuis leur démarrage, groupe post-punk à envolées, belle voix et ampleur musicale avérée. Dans un rayon proche de New Order, Interpol,

Alors, quid de cet opus, EBM, à la couverture géométrique et énigmatique ?

Pour être franc, j’ai des titres préférés et fort appréciés (vous comprenez cet understatement très britannique). C’est la vie, on a le droit d’aimer certains morceaux plus fort, non ?

Heart Attack démarre haut et clair. Le ton est donné, plus de synthés et arrangements élaborés.

Picturesque est tubesque, impeccable pour faire bouger un stade conquis.

Karma Climb s’inscrit dans la veine de mélodies à belles guitares et où la voix de Tom Smith peut nous enchanter sans coup férir. Single gagnant à tous les coups pour qui aime le post-punk glamour/ la belle new wave depuis tout petit.

Kiss a aussi été choisi par le groupe comme single et sonne à la New Order post Peter Hook.

J’aime aussi assez Strawberry Lemonade qui est totalement échevelée, un peu dissonante et entraînante.

Strange Intimacy conclut l’album en mode électro-dark, ambiance de danse de fin du monde ?

Bilan final… quasiment un sans-faute. (Mais … qui suis-je pour écrire cela, respect pour les musiciens, ô rock critic qui tape sur ton AZERTY).

Et, à la réécoute, les chansons entrent dans votre tête, se mettent à exister plus fort, signe qu’elles sont de belles compositions.

Editors ne déçoit pas, oh non, les gens fument toujours beaucoup à la porte des hôpitaux qu’ils portent une blouse blanche ou gardent leur perfusion dans le bras, mais la musique demeurera notre consolation éternelle.

Jérôme « non smoker » V.

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