- Je suis un ampli Marshall qui bosse pour Sleater-Kinney depuis longtemps…
- I am a Marshall amp who’s been working for Sleater-Kinney for a long time…
- Inspiration, conversation
- Nouvelle Vague should stay (and never go)
- On s’absente un weekend et puis vlan…
- Hoboken Division : Psycholove (is all)
- Hooverphonic : forcément …hoover the top !
- Le Putan Club déchire la grisaille !
- Deux claques de printemps
- Festival de Crâne
- Grand écart et table garnie
- Rock En Seine (boucle temporelle)
- Kyle Daniel : pépite d’or du Kentucky
- VOX LOW (par Yannick Blay)
- 3 live de, et… avec les Dandy Warhols
- Ippon nous répond
- 5 étoiles pour Kid Loco (Concrete Island, Lies & Vanités)
Morosité, sors de ce mois d’avril polaire… immédiatement ! Voici deux albums qui font du chaud au palpitant et des écoutes multiples dans le lecteur mp3 ;
Pearl Jam : Dark Matter
Matière sombre, sans doute, mais talent clair décliné dans ces chansons gorgées d’électricité ; pour quiconque aime la musique fortement amplifiée, salive devant la programmation annuelle du Hellfest ce Dark Matter a de quoi réjouir les tympans.
La guitare tourne, frappe, se tord et crache (comme disaient les Inconnus) de façon incessante et virtuose, il faut bien l’avouer. Et ce qui fait la différence est cette voix unique, reconnaissable d’Eddie Vedder qui monte et descend, s’emballe ou se calme, riche de ce vibrato unique.
Prenez « Running » le single mis en avant : une belle échappée énervée à cadence soutenue qui vous donne la pêche instantanément : de la belle ouvrage qui sera de la dynamite en live !
En bref : Pearl Jam en 2024 c’est du haut de gamme métallisé, rock fort, rock pur.
Sidilarsen : Que La Lumière Soit
Ce groupe fait partie des « chouchous » de Songazine : multiples chroniques, interview, suivi et le mérite bien. Nouvel album au fer rouge, sorti des presses de l’enfer qui nous dit « Fiat Lux » : écoute intégrale et compliments.
Le ton tellurique de l’album demeure totalement « sidilarsenien » (pour ceux qui suivent, hey) = guitares qui bastonnent, rythmes ébouriffants et bien entendu paroles emplies de poésie rageuse, mordante et sans concession. On va tous crever, c’est certain, mais avec la rage au ventre et debout sur les barricades. Sidilarsen forcément côté… Résistance, et nous serons avec eux.
Nos toulousains, insuffisamment reconnus à nos yeux, sont un peu nos Rammstein hexagonaux. D’ailleurs les cheveux grisonnent et raccourcissent, les yeux s’entourent de khôl et les vidéos restent tournées avec effets cinématographiques puissants. C’est un compliment, cela va sans dire.
Let there be light, and there was light.
Jérôme « hot spring » V.