Une bonne source de confusion pour le rock critic hexagonal que ce groupe, au nom qui interpelle : Chunk! No, Captain Chunk!

En recevant le lien via nos excellents amis de Replica Promotion, je me dis « Ces américains ont l’air bons, waow ça sonne Blink 182 et Sum41, punk, pop, pop punk, hardcore ou quoi encore… » .

Perdu ! Ils sont… français. 😊

Ceci n’enlève rien à leur talent, voire le renforce et notez les 400.000 abonnés à la page FB, 14 ans d’existence et 6 albums + 1 EP au compteur : all right guys! Connus à l’international, notamment aux USA comme au Japon. Ce ne sont pas des débutants et ils assurent fort.

Dans notre chère contrée, évidemment le rock et plus encore ses déclinaisons pointues/ extrêmes/ énervées peine à avancer, comme une 2CV poussive, chargée d’haltères, en première, au Col du Galibier un jour de verglas ; Lennon avait quand même un poil raison, nous, fiers gaulois sommes assez forts pour le pinard et le fromage, mais pour le rock and roll, la récolte est maigre entre Dunkerque et Menton, entre Mulhouse et Brest… Il y a quelques exceptions malgré tout, et leur mérite en est d’autant plus valorisant !

Chunk! No, Captain Chunk! Vient enrichir cette collection et je suis bien content de découvrir cette perle rare. Un îlot sonique des USA dans une mer d’huile (d’olive, té !).

Leur tout dernier album, Gone Are The Good Days, est nickel pour qui aime les rythmes staccato, la guitare en avant, les bons palm mute et les morceaux à crier en chœur dans un stade entre copains. Fans de chansonnette sentimentale, de tubes latino toc et de rap wesh autotune, passez votre chemin. On va désinfecter notre autoradio avec, tiens, en écoutant à fond le morceau Complete You ! Foot on the pedal, go, go (sans se faire flasher, hein !!)

Pas de « prise de tête », en avant, ça décape et et ça fait du bien.

Les jours heureux ne sont pas partis, ils reviendront chaque saison, grâce à Chunk! No, Captain Chunk!

Jérôme « rocky punky DNA » V.

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