OK là c’est le feu d’artifice.
Emplois fictifs, abus de biens sociaux. Fausses factures, déclarations erronées, sociétés écran et autres magouilles. A droite ça se remplit les poches et celle de sa famille sans aucune morale, à gauche idem et en plus sans même l’ombre des belles idées d’avant et aucune vergogne à matraquer du 49.3 et de la loi antisociale bien méchante. Leurs noms finissent presque tous par « on » et nous on est comme des…cons.
Chère V ème République, il faut que tu partes à la retraite car depuis 1958, l’esprit du Général est tombé en morceaux, en miettes, en poussière. Tu as validé tous tes trimestres et le locataire actuel de l’Élysée est désormais aux abonnés absents avec un bilan proche du néant absolu.
Laisse donc la place à une fringante VI ème, munie de lois sévères contre la corruption, avec moins de parasites autorisés et de népotisme, une cure d’amaigrissement des Chambres moisies, plus de place au peuple, des cordes pour étrangler la finance, des moyens pour sauvegarder la nature qui étouffe gentiment sous nos yeux et de la place pour des idées humanistes en lieu et place d’une course effrénée au profit d’une petite poignée au détriment de l’immense majorité de tes citoyens.
Chère V ème République, j’ai bien peur que faute d’un départ en retraite tranquille, cela finisse dans les mêmes circonstances que pour l’arrivée de ton aïeule la Première.
Des fusils, du sang, la Terreur, des têtes coupées par charrettes entières et un sacré bordel, qui conduisit entre parenthèses à l’arrivée d’un Empereur, des soubresauts terribles et un paquet de morts.
Chère V ème République, tu as les yeux cernés, tu trembles et tu bois, les calmants ne te font aucun effet, tu es trompée par tous les partis, tu n’es plus que l’ombre de toi même.
Ça sent le sapin, le licenciement avant terme, et ton histoire risque d’être résumée sur une note de lecture de 1500 signes écrite par une employée virtuelle vivant dans un château de la Sarthe, entre deux crumbles aux pommes et une partie de croquet, mais facturée 5000 euros.
Cela fait cher de la nécrologie et mal au derrière, conviens-en.
Chère V ème République, crois-moi, il est temps de prendre tes cliques et tes claques avant de te retrouver la tête au bout d’une pique.
Songazine, égalité, fraternité.