Je lis souvent Gonzaï, parce qu’ils sont pointus et dénicheurs de trucs bizarres ou inédits ou flippants. Webzine de référence pour nous, petit blog.

Et j’avoue, j’avoue, ils nous sortent parfois de ces chroniques au vitriol pas piquée du clavier. Ça charcle avec le rasoir, les jeux de mots et le K.O. par pif paf pouf en 3500 signes, eau de javel comprise la torpille part d’U-Boot et touche le navire visé.

Et moi, gros bêta, je me marre parfois, même si chez Songazine on ne fera pas de mal aux artistes, vu que c’est dans notre ligne éditoriale de ne parler que de ce qu’on aime.

Alors j’ai vu que c’est vous qui êtes au milieu du champ de tir à balles réelles aujourd’hui.

Pas glop, ça envoie du Scud  sur le physique, sous le moral et dans les chaussettes. Après avoir souri (vert) en mode waow, ouch, oh noooon, je ne suis pas trop joyeux de lire ça en fait. Je suis gêné parce qu’il y a tant de manifestations inopinément labellisées artistiques réellement mauvaises, que vous flinguer ne me semble pas juste. Unfair dirait un américain.

Le post aborde le sujet du féminisme en mode préventif-bouclier parce que l’auteur est smart et anticipe les retours. Pour moi (mais je suis vieux jeu), on ne shoote pas sur les filles parce que c’est comme ça et que -sans vous- nous les garçons, on a vraiment l’air de gros relous.

Ensuite, oui, vous faites de la jolie musique et c’est ce le point le plus important que je veux défendre dans ces lignes.

J’adore votre pop fraîche et joyeuse, votre voix mutine et vos textes qui sont pleins de poésie claire. Votre travail, au double sens d’opera (œuvre) et tripalium (peine, effort, douleur) a un sens, une valeur et mérite l’écoute, un public et des félicitations. Dont les miennes, d’ailleurs.

On a besoin d’artistes comme vous qui composent des chansons légères et graves à la fois, qui s’envolent au vent et dans les ondes des radios. Cléa Vincent ? Oui, c’est moderne, sympa et ça fait du bien.

Que vous soyez une fille et que vous ayez de l’intelligence, du talent et du charme -soyez en assurée- n’y changera rien, moi j’ai eu envie de vous prendre dans mes bras, après avoir lu ce papier vraiment hard.

Un peu de bienveillance en ce monde de dingues après tout, ça ne coûte pas grand-chose. Merci pour votre musique.

Je vous salue et tenez, voici une jolie fleur numérique que je dépose à vos pieds. Ce n’est pas grandiose, mais le cœur y est.

fleur

Bonus pour nos lecteurs, des clips vidéos avec vous dedans. Like.

Jérôme « it’s a man man’s world » V.

 

 

 

Share