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Allons-y sans détour pour une chronique vitaminée du nouvel album de Telegram, Operator.

10 questions posées à mon double, dans une glace déformée, un soir d’écoute en boucle.

  1. Qualificatifs ? Rock punkysant, psyché, plein d’écho et de reverb.
  2. Effets secondaires ? Énergie, fougue de la jeunesse, envie de sauter un peu partout.
  3. Matière sonique ? Puissante, élégante, racée, dangereuse.
  4. Combien pour faire ce raffut ? Quatre.
  5. D’où viennent-ils ? London, mon ami !
  6. Quelle illustration sur la pochette du brillant single « Taffy Come Home » ? Un hors-bord qui vole au-dessus des voitures ! Yeeepppeee !
  7. Leur look sur la jolie photo ? Beatles fin de règne, lunettes « after dark, j’ai les yeux rouges, chérie, l’avenir c’est devant, le passé c’est f*** dépassé.
  8. Et la voix me fait furieusement penser à qui, hein ? «  Feargal Sharkey des Undertones !! (réécoutez Jimmy Jimmy par exemple) et ça c’est une belle référence !
  9. Est-ce que j’aime ? Oui, beaucoup car c’est accrocheur, puissant et fort comme un café à l’aube d’une nuit blanche (avec du whisky, le café, svp)
  10. Et on les imagine comment en concert ? A fond, remontés comme des coucous, bondissant comme des tigres.

Bilan ?

telegram albumCes Brits ont le génie inné et intuitif des excellents groupes riches de fulgurances et d’étincelles, que seul le pays de sa Royale Majesté peut nous pondre. Ici, la Jaguar roule au milieu de la route, les fenêtres ouvertes avec des doigts rageurs pointés vers le ciel qui en sortent, et il y a un max de fumée qui s’échappe. Et pas que du pot d’échappement !

Please, prenez-moi en stop, les gars !

Jérôme «teenage kicks » V.

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