© Dom Secher
Frappé par une très belle prestation scénique en première partie de nos chers Parlor Snakes, je suis ravi de pouvoir parler -via Bouygues Telecom- à Théo Lawrence. En « résidence » à l’EMB Sannois avant une série de concerts (dont le Printemps de Bourges, en sélection « Inouïs », bravo !), c’est son manager Rodrigue qui nous le passe (et c’est bien le même homme que pour les électriques Fuzzy Vox).
Synthèse vocale.
Ce garçon de 20 ans a beaucoup d’allure, genre Elvis mince meets Johnny Cash jeune. Il me confie adorer la soul, la southern soul et bien sûr le delta blues comme la country et le blue grass, et avoir Joe Tex comme Irma Thomas dans ses favoris pour les anciens et Alabama Shakes, The Arcs et les Black Keys dans les nouveaux.
Hey ! Le bon goût, enfin de notre point de vue, déteint sur sa musique. On adore son 45 tours (oui, oui, un 45 tours dans l’esprit, avec deux titres en digital et bientôt en bon vinyle !) et les chouettes chansons My Jezebel + Chew Me Up. Du rock pur dans l’esprit qui sent la Cadillac vintage, le motel et le ketchup, la mèche gominée, la Gretsch demi-caisse et les filles à couettes qui ondulent devant le chanteur. Lequel avoue qu’il aime bien s’habiller et nous lui en savons gré.
D’ailleurs, il a beaucoup de chansons prêtes, prépare plusieurs sorties dans cet esprit Face A / Face B avant un album qui est à venir…
Intéressant aspect de notre rockeur classieux, l’esprit d’indépendance : pas de label mais sa propre structure, Gentilly Potion (Code NAF ou APE des Arts du spectacle vivant 9001Z) pour se lancer dans le bain ! Libre et motivé, tout comme les Fuzzy Vox, me souviens-je !
Les jeunes groupes rock du 9.4. sont-ils les entrepreneurs du futur ?
Merci déjà d’être au présent ceux qui nous donnent à entendre de la bonne musique. Théo Lawrence est un talent à suivre.
Hier, aujourd’hui ou demain : les vrais rockers sont nos amis !
Jérôme « Saint-Germain en Laye Shakes » V.
P.S.S. : alors, alors vous lirez cette interview des Fuzzy Vox