Omoh

Combien, ce soir ?

Le videur n’a pas envie de plaisanter, il prend sa tâche très au sérieux.

Méticuleusement, les sacs sont fouillés.

Les gens arrivent, se pressent pour entrer sans la salle.

 

La Flèche d’Or, la Flèche tout court pour les habitués, espère ce soir remplir sa promesse : repérer les futurs talents de demain.

 

Alors, combien ce soir ?

Le videur daigne enfin me répondre : 220 personnes attendues.

Pas mal, pour un lundi soir d’automne. Pas mal, pour trois groupes encore en devenir.

 

J’entre dans la salle, je me fais servir un verre au bar, j’attends en regardant le public. Eclectique, pas snob pour un sou, détendu. Je suis venue voir OMOH, et c’est OMOH qui va ouvrir le bal.

OMOH, c’est à la base un duo nîmois (Clément et Baptiste), qui a déjà travaillé dans l’ombre de plusieurs autres artistes – notamment Julien Doré, avec le succès que l’on sait de l’album LØVE. Ils sont là ce soir pour faire la promotion de leur second EP « OMOH is leading nowhere ». Pour cette seconde aventure, ils sont accompagnés pour les textes et la voix par Marie-Flore.

OMOH se met en place sur scène et commence. Les titres s’enchaînent, fluides, l’électro-pop très 2015 flirte avec des rythmes et des sonorités un brin vintage. L’alchimie fonctionne ; on sent que le public se fait plaisir et que le concert est un succès. Coup de cœur pour le premier titre de l’EP, Luxembourg Park, et le second, Next Touch. Le concert s’achève déjà, quel dommage.

Alors OMOH, combien la prochaine fois ?

Pascale B. (qui se demande si elle est désormais amie avec le videur de la Flèche)

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