Voili, voilou ; nous sommes le 27 juin 2025 et ça y est = I AM 64, comme dans la fameuse chanson des Beatles. Morceau charmant, un peu ironique, c’est la première chanson enregistrée de l’album Sgt Pepper et que McCartney avait composée dès l’âge de 14 ans.

Si on lit les paroles, c’est fort amusant, la vision des « vieux » de 64 ans est bien datée (tricot, jardinage, petits enfants qui sautent sur les genoux du papy assis sur le rocking chair), tout comme j’ai connu mes chers grands-parents : adorables mais en mode compte à rebours…ayant connu la guerre et retraités dignement.

Aujourd’hui, autre vision, autre mœurs : à 64 ans on court 10km le dimanche, n’est pas forcément retraité et on jongle sur les applis au volant d’une voiture hybride en ayant demandé à l’I A un parcours culturel pour visiter Prague ou le Lot cet été. Et on mange bio, ne boit que du bon, en espérant être centenaire sans péter les plombs, si possible comme découvert par le bon Dr Aloïs A.

Certes je suis bien un #boomer, j’ai encore mes 45 tours et gardé un lot de cassettes BASF C90 « best of » à la cave. Bien sûr, j’ai eu un IBM PC écran monochrome vert, double disquettes 5 pouces ¼. Oui, pour appeler l’étranger il fallait faire le 19 et 16 pour « la province » d’une cabine à pièces jusqu’à 5 francs. OK mon premier boss fumait au bureau et me proposait un cognac tous les soirs. Le vertige des changements « techno » me prend parfois, quand Chat GPT me fait sur mesure un cours en anglais parfait, incluant une présentation et des quiz de contrôle. Mais no regrets, « the future is still unwritten »,  disait Joe Strummer.   

J’ai beaucoup de chance : une santé de fer, un cerveau à peu près vif, une famille <3, des amis, des copains, des Alumni cool d’une chouette école de commerce, un travail passionnant, un parcours professionnel à rebonds et un feu inextinguible nommé rock and roll qui me permet de continuer à m’amuser, me projeter, rêver et écrire.  J’habite une ville on ne peut plus agréable (Saint-Germain en Laye), je ne suis pas vraiment riche mais correctement à l’abri du besoin, CQFD : je me lève de bonne humeur tous les jours. Qui plus est j’enseigne les ¾ de mon temps auprès d’étudiants de 18 à 26 ans, source de défi et de jolie mission de transmission joyeuse, comme de jouvence renouvelée. Vivent les jeunes, ils sont aussi formidables en 2025 qu’en 1961.

Car oui, l’idée, et vous serez d’accord avec moi, est de vieillir comme le bon vin, sans tourner au vinaigre. Ce qui me rappelle une autre chanson (#boomer) du grand Jacques Brel « Les Bourgeois ».

Elle résume si bien le temps qui passe et les préjugés intergénérationnels de façon brillante. Donc : ne pas être dans l’esprit de ceux quoi sortent de l’Hôtel des 3 Faisans !

Alors … « 4ver young » ou « living in the 80’s » ?

En tout cas too young to die ET pas too old to rock and roll.

Merci à tous ceux qui m’ont souhaité un joyeux anniversaire !

Yours friendly,

Jérôme «send me a postcard, drop me a line » V.  

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