Vous allez dire : « trop facile ce titre, genre quotidien qui veut se la jouer « Libération » et leurs bons jeux de mots », ha ha, mais c’est vendredi et voici une chronique tranquille pour un album fort élégant et plaisant.

Memory Morning, de Tourist, sort ce jour et n’aura guère besoin de notre humble avis pour « cartonner » auprès d’un large public qui apprécie la musique électronique et club au sens large du terme.

Will Philips aka Tourist n’est pas un perdreau de l’année (né en 1987), et navigue depuis longtemps en mode VIP recherché dans les eaux vives de la production musicale internationale. Producteur, remixeur, avec des millions d’écoutes sur les rezosossio et les plateuphorm (ces entités virtuelles puissantes qui font peur mais rapportent des sacs de dollars à ceux qui savent les nourrir… quoique ces divinité modernes peuvent très bien promouvoir de la malbouffe sonique !). Alors, pourquoi parler de Tourist dans les colonnes de Songazine, qui aime tant les rebelles, les keupons, les zinconnus, les mal aimés, le rokènerôle et Joy Division ?

Réponse claire : voici de la musique totalement agréable, bien produite (indeed), mélodieuse. Tout l’album est réellement smooth, on peut l’écouter de A à Z et s’offrir un trip multi genres modernes, pour club ou à la maison en mode pépouze !

Indice parlant : j’ai écouté 5 fois de suite deux des morceaux de cet album, à savoir Ithaca (track antalgique, en mode semi-hypnotique) et Valentine (même moi j’aurais envie de danser dessus, c’est dire #boomer #pasavant3Spritz). C’était dans un long trajet en voiture, via un interminable tunnel, dont les lumières blafardes défilaient sous mes yeux, au rythme de la musique, produisant un effet B.O. de la life d’un Frenchie pas malheureux de son sort (je souriais au volant, c’est un peu ballot mais bon). Plaisir renouvelé de l’auto-radio, à volume fort.

Que dire de plus ?

En tant que rock critic, j’ai fait mon job ! Une critique laudative, tout en passant un moment plaisant…

A vous de voir si cette recommandation vous inspire ;

Jérôme « j’aime pas la classe éco » V.

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