C’est toujours un privilège d’être accrédité en tant que journaliste dans un grand festival comme Rock en Seine ; un grand merci encore une fois à l’équipe de l’agence Ephélide qui organise avec le sourire et la nécessaire ténacité l’exercice des interviews qui s’enchaînent !
Pas facile de discuter et on sent que les artistes sont un peu sous pression, tout en restant courtois et patients. Des rencontres rapides, dans un planning serré, alors on en garde une fugace impression, mais toujours intéressante et vivante.
Qui ai-je rencontré cette année ?
No Money Kids
Enfin l’un des deux musiciens, JM Pelatan (basse-machines+ samples), alors que Félix Matschulat (guitare-chant), parle avec mon ami Régis du site Myheadisajukebox ! Vous voyez, la division du travail est bien organisée.
Sincère, attachant et ouvert, il me fait ressentir sa joie d’être là et la fierté de voir son groupe gagner en notoriété. Nous parlons photos et clips, très soignés, et il me cite le travail initié par Jamel Boucly pour développer un style graphique propre au groupe.
A creuser. Voir chronique de leur album ici
Ulrika Spaceck
Des anglais que j’admets avoir découverts juste avant de venir et je leur dis en toute franchise, parce que ce qu’ils font est réellement digne d’écoute !
Pas la peine de leur redire qu’ils ressemblent à tel ou tel groupe, ils sont jeunes et ils avancent, ils créent sans se soucier des « copier-coller » de communiqués de presse.
Rieurs et sont relax, mais un peu pâles et concentrés quand même. L’un d’entre eux me filme avec une petite caméra. Paris ils y ont déjà joué mais la scène du Bosquet verra un très joli set.
Un groupe que l’on va écouter avec attention.
Fuzzy Vox
Je les connais déjà en fait, le chanteur Hugo se souvient de moi et ces trois garçons sont joyeux, drôles, pleins d’énergie et de vie. On a déjà parlé de leur musique et on en parlera encore. Coup de cœur pour cette authenticité rock. Gamins ils venaient à Rock en Seine, maintenant ils y jouent et leur mâchoire tombe quand ils croisent la chanteuse de The Kills ou PJ Harvey dans les loges. Ils mettront le feu à la scène Firestone plus tard. Groupe made in Joinvile-le-Pont, et fierté de notre Hexagone, je vous le dis.
Leur prochain EP s’appellera « Badaboum », on y fera attention.
Slowdive
You don’t take notes and you did not have a recorder ? Me demande Rachel, fine mouche.
C’est vrai, nous avons échangé de façon informelle dix minutes avec elle et le bassiste (Nick). Ce fut léger et pour moi en tout cas, charmant.
Ce groupe est magique, ils produisent un son aérien et puissant, je ne vais pas rajouter des commentaires à tout ce qui a été dit 1000 fois, aussi, vais-je tenter un poème, et en anglais, en leur honneur.
J’irai voir leur concert, alors que la nuit tombe sur la scène du Bosquet (où de fait tous les concerts sont beaux !)
Superbe set vespéral et poétique, merci Slowdive.
A summer night live in Rock en Seine (my poem for the band)
Sounds from anywhere, everywhere, elsewhere
Slowdive plays loud, Slowdive sounds strong
Sweet and hot, the air was thin
And they played, and they sang
As if exploding stars would gather on stage
As if glittering sparkles would burst out, blam.
They played old songs, they played new songs
Music to hear, tunes in my mind
Shoegazing I am told? Stargazing would not be sold
The Festival was nearly done, I could have wept
But this gig was one to keep, so this I kept.
Jérôme “Webzine” V.