Quelle belle dernière journée !

Le bilan final nous parle de 110.000 festivaliers et on ajoutera des millions d’émotions fortes, partagées, solaires.

Pour moi, ce furent Editors, rock indé « new wave » Interpol, magnifiques chansons portées par ce groupe attachant. Ou le plaisir direct de revoir Sum 41, de sauter en l’air, reprendre les bonnes vieilles salades et comptines hurlantes, et de voir la foule faire des vagues de pogos et circle pits (incluant mes deux fils, nourris à ce genre de punk qui envoie de la joie). Ou encore l’immense satisfaction d’entendre l’inoxydable Iggy Pop, toujours frais, qui gambade sur scène avec une fraîcheur rock and roll intacte : grandiose. Iggy nous aime, motherfuckers. Et on l’adore ce bougre.

Regret d’avoir raté le formidable Gregory Porter, dont le show a été encensé, un bon et doux géant ultra doué, croisé un instant à l’espace presse et salué avec chaleur. Cassius aussi, pas l’occasion de fendre la marée humaine pour les écouter, mais on essaiera de les revoir !

Rencontre du jour : Tiwayo, artiste que nous avions découvert, lisez ceci, un rocker de cœur, qui sera en concert à la CLEF prochainement. Privilège de rencontrer en vrai un artiste qui se bat pour sa musique, c’est une chance. Un talent à ne pas louper et on vous en reparlera !

Tiwayo Rock en Seine

Trois jours de Rock en Seine s’achèvent ; fracassé, satisfait, rempli de belles images et abreuvé de son, j’écoute 4 chansons des admirables Foals et je m’en vais, le cœur un peu serré, pensant déjà à l’édition 2017 et à ma programmation de rêve ( New Order, Weezer, Kraftwerk, Social Distortion, Mouse DTC, Parlor Snakes, The Computers, Rone, du punk, du reggae, du ska et plein de trucs …)

Rock en Seine 2016, c’était beau.

Jérôme « I wanna be your cat » V.

PS : vous connaissez le Festiblues ? Le lendemain d’un festival, on se sent tristounet et le monde réel semble lourd, pathétique, agressif. Vous venez de passer 3 jours entouré de gens heureux et déguisés, en extase et légers, vous avez mangé des kebabs- frites et bu des bières ou du cidre plus que de raison, pour payer vous tendez juste le bras et ça fait bip, le cashless vous a envoûté, et surtout vous avez vécu avec l’adrénaline puissante du moment-concert, battu des mains, vibré comme un smartphone, à l’unisson avec trente mille personnes sur la musique que vous adorez. Si en plus vous avez fait un high five à Gregory Porter, interviewé La Femme au complet, rigolé avec Kaviar Spécial et chillé dans un transat à l’espace VIP en regardant sur un écran géant des guitares filmées sur fond de ciel bleu ?

Monday morning, ouille ouille ouille.

Heureusement, on tape son live report et le sourire revient.

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