On l’a dit et redit, le souci d’enfant gâté d’un heureux participant à un festival tel que Rock en Seine est de faire des choix.

Cette année, c’est carrément too much, car la programmation est riche comme un plat de spaghettis alla carbonara avec des œufs bio et des lardons en abondance, sous une belle couche de parmesan avec une bouteille de chianti par personne. Un tiramisu géant vous attend, puis un Milk Shake et un Irish coffee pour faire glisser tout ça.

Parmi ce copieux menu, nous vous recommandons déjà de faire une croix à : Scène de La Cascade, Samedi 26, 15h55-16h35, car DBFC sera là.

Nous avions adoré leur tout récent album, Jenks, et nos grands frères Libération ou Tsugi avaient à ce sujet et à juste titre lancé des fleurs, preuve qu’ils ont bon goût (et nous aussi hi hi).

J’interviewe Bertrand, la moitié française du duo, alors que le groupe est dans ses répétitions avant le concert ; Rock en Seine ? bien sûr, ils aiment, jouent à domicile et sont cohérents dans ce qui passe côté qualité et familles musicales. Mais si l’on regarde leur tournée eté +automne, on voit qu’ils enchaînent pas mal de dates dans l’Hexagone et iront en Belgique, Allemagne, Espagne et même Mexique.

Autant dire que DBFC est un groupe qui se défend et se goûte en live. En 2017, c’est l’un des meilleurs moyens de ceux qui restent accrochés à leur passion d’avancer. Sur le label Different Recordings (PIAS) ils sont aussi leurs producteurs et bénéficient d’une belle liberté artistique. Rester des passionnés et avoir une belle ambition : deux concepts que DBFC garde en tête, et voilà qui fait plaisir à entendre.

Même si (et c’est dommage) on ne les entend pas assez sur les ondes, leurs chansons bien construites sont de celles qu’on apprécie et ce n’est pas de la musique jetable. DBFC sinue intelligemment entre les rives électro et rock pour nous faire à la fois danser et sourire, penser et apprécier. « Défoncer les cases » me dit-il, voilà qui serait une bonne solution pour ne pas les classifier. Echec et mat à la médiocrité…

Bref, voici au moins un conseil utile que cet article vous donne, allez voir le set de DBFC. Quarante minutes qui risquent de passer bien trop vite (avant de courir voir Band of Horses sur la Grande Scène ??)

Et pour la météo du weekend ? Alors là, cela risque d’être beaucoup plus aléatoire !

En attendant, révisez votre Jenks, et chantez avec le public, qu’il pleuve ou qu’il fasse soleil, vous serez heureux : et c’est pour ça qu’on vient dans un festival, non ?

Jérôme «J moins 2 » V.

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