Antoine Monegier du Sorbier

Ce troisième jour du Printemps de Bourges a commencé fort.

On est d’abord allé découvrir Zed Yun Pavarotti à la salle Pina Baush de la Maison de la Culture. Avec un univers contrasté, entre tristesse, amour et force, il livre des textes à fleur de peau où l’envie de s’en sortir est omni-présente.

 

Ensuite, c’est Hervé, qui a l’honneur d’ouvrir la soirée du W avec sa musique électro énergique. Le sourire non stop, il s’éclate avec le public et l’ambiance ne tarde pas à monter d’un cran ! Révélation masculine des victoires de la musique 2021 (mais aussi soutenu par le Chantier des Francos en 2018), Hervé a tout… d’une pile électrique pour le bonheur de nos déhanchés et surtout de nos oreilles !

Pendant ce temps là, à la Maison de la Culture, Aloïse Sauvage (du Chantier 2018 elle aussi) s’élance sur scène… ou plutôt dans les airs. L’habituée des cirques, chanteuse et danseuse (mais aussi actrice et autrice), s’envole entre deux couplets. Ses textes sont puissants, ses mots justes, d’une beauté exceptionnelle.

On retourne au W. Izïa débarque. Telle une tornade, la chanteuse engagée emporte tout sur son passage. Belle, imposante. Iconique. La survoltée Izïa a enchainé les tubes pour le plus grand bonheur du public, qui reprenait les refrains à tue-tête.

Retour à la Maison de la Culture pour assister au spectacle inédit d’Oxmo Puccino et ses invités. « Désirs » est une création sur-mesure par des artistes émergeants de la scène Rap actuelle. Partageant la scène avec Benjamin Epps, Eesah Yasuke, B.B Jacques, Jäde ou encore Jok’air, Oxmo Puccino s’impose encore une fois en maître des mots, et tous ont en commun leurs rêves d’amour.

Cette soirée forte en musique se termine sur Juliette Armanet et ses mélodies au piano. Et comme à son habitude, elle a enflammé la salle ! Entre paillettes, fumigènes et lumières à tout-va, le show est incandescent et la foule endiablée.

Anne-Laure, tout feu tout flamme

 

 

 

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