Quel plaisir de prolonger  les fêtes de noël, recevoir des cadeaux après la date du 24 décembre reste un excellent souvenir pour étaler l’esprit du gars à la barbe blanche, l’ancêtre d’Amazon.

En ce dimanche quelle surprise de recevoir ce paquet de forme carrée qui sentait bon le vinyle à plein nez.

En dérobant le paquet cadeau se laissât entrevoir un OH de satisfaction, le live d’oasis en 1996 a Knebworth (à prononcer Neb worce, my taylor is in the kitchen vol 1 Lesson 4) Angleterre.

Knebworth, (alllezzz c’est facile on s’exerce) charmant village dans le Hertfordshire se prononce « Haat fuhd sheu », cette charmante bourgade (le village typique des enquêtes des détectives anglais sur France 3 le dimanche soir) du nord de Londres  accueille depuis 1974 un festival caritatif, au profit de la musicothérapie pour les enfants handicapés, ou pour sauvegarder le patrimoine du château… un prétexte pour faire du lieu un endroit de fête pour la musique actuelle so british.

Festival célèbre pour les passages mythiques des stars comme Genesis Metallica Dire Strait etc… Oasis y donna le 10 et 11 aout 1996 deux concerts désormais mythiques, avec des chiffres impressionnant de public, 250 000 X2 jours soit 500 000 personnes y assisteront (elle est bien loin la jauge !) sans masques ni distanciation, mais avec beaucoup de bières.

Une liste d’invit de 7000 personnes, un groupe qui cartonne avec son « What’s The Story Morning Glory », sorti l’année d’avant, le 2 octobre 1995 la vie était facile pour le groupe…

Ayant été un lycéen fan du groupe, j’ai pu constater en 1995, suite à un voyage organisé par mon lycée à Manchester à quel point Oasis était au firmament de sa splendeur musicale, partout dans les taxis, dans les maisons, les centres commerciaux, absolument partout raisonnait « Wonder Wall » ou « Some Might Say », une sensation assez incroyable au détour d’un feu rouge, les automobilistes fenêtres ouvertes en train de chanter a tue-tête ou de headbanger sur les riffs des frères Gallagher.

Il y avait Éric Cantonna et Oasis, et aussi les chemises a style à l’anglaise dont le groupe s’empressait de faire la pub, en relançant la mode des mods.

Le groupe était au sommet de sa gloire et ça s’entend dans la platine vinyle qui crache le son d’un groupe hyper préparé, entrainé, sans fausses notes, les voix des frères Gallagher se complétant à merveille dans le déluge sonore de titres désormais cultissimes.

C’est un sans-faute, même s’il faut bien avouer que les guitares Epiphone sortent un son qui piquent un peu les oreilles, on est dans un élan de générosité du groupe envers ses fans.

Rarement le groupe aura été aussi bon sur scène, Oasis reste pourtant pour moi l’un des pires (top 3) concert de toute ma vie ! ainsi je me souviendrai du groupe en première partie de Neil Young, le 24 juin 2001, soit 5 ans après Knebworth, comme un gros coup de « je m’enfoutisme » comme jamais j’ai pu en voir dans ma courte vie ! En retard, aucun élément de décor, dans un Bercy acquis à la cause des anglais, le sol de Bercy a tremblé pendant 45 minutes d’un amateurisme rarement égalé, batterie pas réglé, son archi dégueulasse, choristes hilares et Liam le chanteur qui décide de se tirer au bout de 20 minutes.

Je finis le concert avec les mains sur les oreilles malgré des bouchons et des sifflets résonnent dans la salle quand le groupe finit laborieusement une chanson.

Alors que sur ce live d’il y a 25 ans tout est parfait, une prestation livrée de bout en bout sans aucun problème, le groupe a envie de bien faire

Autour de cet évènement qui vient ponctuer 25 ans de ce concert mythique un documentaire sorti en salle vient achever cette pépite musicale.

Que dire de plus dans cet oasis de chaos en 2009 où le groupe se séparait définitivement à rock en seine, mettant fin à 15 années de haut et de bas.

Quel gâchis, un groupe si talentueux avec des hit incroyables, porte étendard d’un mouvement musical la Brit Pop qui accouchera de Blur ou de Suede ou encore Pulp.

Un album incontournable pour les fans, un bon moment de rock and roll pour les autres, cet album live reste désormais un incontournable de la discographie tout à fait dispensable du groupe.

Allez les mecs revenez on vous aime !!

PY

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