Une découverte magnifique, que je dois à l’exposition Songazine organisée à la Galerie Stardust et merci qui ? Merci Séverin, photographe et musicien. (son site est à voir : là !)
Parmi les photos exposées, 3 portraits de Lonny Montem, superbes, sobres et forts.
Il me revient d’écrire le commentaire de celle-ci.
Et j’écris, naturellement :
Et soudain, je me souvins de ce vers de Baudelaire : je suis belle ô mortels, comme un rêve de pierre. Vénus ou Aphrodite, garçonne ou égérie, cette muse-là se pose dans le décor, sans effort, gracieuse. L’angle lui sert d’écrin. Et dans le bleu de ses yeux tombera encore Icare, car il a toujours voulu s’approcher du ciel.
Moment d’émotion quand la vraie personne arrive le soir du vernissage, apparition souriante, et me remercie de ce texte. La raison pour laquelle on fait tout cela sort des nuages en un fulgurant rayon de soleil, bref et intense.
Elle me confie son EP et j’avoue que j’avais un peu tardé pour l’écouter, et c’est chose faite ; avec un plaisir évident je veux partager avec vous mon coup de cœur.
Couverture sobre, non figurative et un titre « what kind od music do you play ? » 5 titres pop folk, très écrits et sensibles, réussis car ils attrapent l’oreille, et suscitent la ré-écoute.
De la profondeur aussi, avec de longs et beaux textes, très écrits et (merci) imprimés en livret dans la pochette du CD.
Allusions au grand écrivain Jim Harrison ( Dalva, Gold and Wine), et même samplings de sa voix, poésie sentimentale et précieuse, on tombe sous le charme.
Et bien sûr, une voix pure et claire, avec un beau registre et de l’expressivité en barre, qui rappelle de grands noms de cette musique « folk », on vous laisse trouver qui, c’est assez facile.
Image, musique, personnalité, talent : Lonny Montem devrait être connue et reconnue de vous, chers lecteurs, voilà qui est bon pour le cœur et l’âme.
Jérôme « merci le destin » V.