Robin-Schultz

Robin Schultz était au Trianon samedi et j’y étais pour l’écouter.

Comme dans toute chose, on peut voir le verre à moitié plein ou le verre à moitié vide.

Robin Schultz ? En toute franchise, je ne peux pas dire que j’éprouve un engouement particulier à son égard. Je trouve que la valeur ajoutée de ce DJ allemand (même s’il a eu le mérite de propulser au firmament les Lilly Wood and the Prick) n’est pas toujours évidente et que son répertoire a du mal à se renouveler. Bref, il est assez loin de mes coups de cœur habituels.

Ceci dit, j’étais curieuse de le voir au Trianon, salle intimiste, symbole de la Belle Epoque parisienne, et j’avais envie de voir si les parisiens avaient encore le cœur à la fête. Je n’ai pas été déçue.

Le Trianon était archi-complet et l’atmosphère était chaude, très chaude : l’ambiance dans la fosse était digne des dance floor les plus hot. Jets de fumée, papiers scintillants tombant par milliers du plafond, jeux de lumière : tout y était.

Casquette à l’envers, lunettes noires, bières alignées et consciencieusement bues les unes après les autres, Robin Schultz, du haut de ses 28 ans, est rodé pour le live. A en voir sa tournée et le rythme effréné de ses concerts, on a presque le sentiment d’une course contre la montre. Après son ascension fulgurante il y a seulement 2 ans, ses succès semblent déjà s’essouffler.

Au fond, peu importe la suite. Robin Schultz permet aux parisiens de faire la fête, et ça, c’est un verre vraiment plein.

Pascale Baussant, au Trianon pour Songazine

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