Led Zeppelin

Pour le commun des rockeurs, les plus connus sont les albums éponymes I,II,III,IV, avec Physical Graffiti et Houses of The Holy. Pourtant, il en existe d’autres, cachés dans l’ombre comme In Through the Out Door, de 1979.

Led ZeppelinInnnn theee Evenning!!… Ce cri d’ouverture venu des entrailles de Robert Plant sur la chanson, a fait frissonner les oreilles du chroniqueur, plus d’une fois. L’introduction est magnifique, elle s’enchaîne par d’excellents riffs spatiaux de la Fender Stratocaster de Jimmy Page. Ce premier morceau est entraînant et vous amène à poursuivre l’aventure dans ce disque. Elle possède une puissance rock’n’roll qui vous prend par les organes d’audition ! Elle s’écoute avec une bonne sono au volume max’. Juste pour entendre le vibrato de Page et le clavier de John Paul Jones, omniprésent dans cet album. Les six autres titres ne sont pas en reste. South Bound Saurez est un morceau groovy. Fool In The Rain a cette particularité vers les 2 minutes 30, de se retrouver au Carnaval de Rio en train de danser la Samba. Elle apporte une certaine jovialité dans l’album. Carrouselambra est un titre entièrement enregistré par Jones. Le clavier est à la base de ce morceau. Elle est la plus longue et se caractérise pour les experts comme de l’Arena Rock. En gros du rock pour stade. Elle pourrait se mettre à l’entrée des équipes sur le terrain. All My Love est particulière car elle rend hommage au fils décédé de Plant, en 1977. Une musique intime rendue par les crochets de guitare acidulés, blues, de Plant. On entend un solo du synthétiseur de Jones. Très jolie par sa douceur. C’est une montée au ciel symphonique qu’offre Robert Plant à son fils.

Né dans la douleur, In Through The Outdoor caractérise la période que traverse le groupe. En exil pour des raisons fiscales comme les Stones à leur époque, ils ont dû l’enregistrer à Stockholm au Studio Polars. Jimmy Page et John Bonham luttent contre leurs addictions. Robert Plant est dans une sombre période. Il ne reste plus que John Paul Jones qui va être le capitaine de ce navire en perdition. D’où l’utilisation du clavier à outrance dans les sept chansons. Pourtant, le groupe va connaître une nouvelle terrible l’année suivante. La mort du batteur, le 25 septembre 1980…

Coda, le dernier souffle de Led Zeppelin sortira deux ans plus tard…

Thomas Monot

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